American Horror Story : 1984 // Saison 9. Episode 8. Rest in Pieces.
American Horror Story : 1984 décide avec cet épisode de donner une certaine forme de conclusion à l’histoire de Mr Jingles qui va enfin pouvoir retrouver son frère et sa mère pour l’éternité. Cette partie de l’histoire n’est pas forcément ma préférée mais John Caroll Lynch a su apporté un véritable côté touchant à cette aventure qui au final rend cette saison aussi plus humaine que d’autres. C’est quelque chose qui se ressent assez souvent cette année au travers des personnages car l’humanité est clairement une thématique forte. Certes, il y a des personnages qui sont loin d’être des êtres humains normaux, mais il se dégage une vraie humanité d’une bonne partie des personnages. C’est aussi le côté de Brooke, même si cette dernière, dans son aventure de vengeance avec Donna, prouve aussi qu’elle n’est pas la gentille fille qu’elle laisse transparaître.
Emma Roberts est une actrice qui colle très bien à l’univers de cette série et d’autant plus dans cette saison car elle a tous les atouts de la fameuse « final girl ». Je doute que ce soit elle qui s’en sorte à la fin car Ryan Murphy, malgré sa volonté de rendre hommage aux slashers des années 80, aime aussi nous surprendre. La personne qui pour moi mérite probablement le plus de s’en sortir c’est Donna (et ce qu’elle dit à Brooke sur le symbole de la « final girl » lors de leur déjeuner au début de l’épisode pourrait bien symboliser aussi ce que Murphy veut faire avec la série).
Quoi qu’il en soit, « Rest in Pieces » est surtout là pour mettre les intrigues de chacun en place pour que tous les tueurs se retrouvent au Camp Redwood. Bruce est enfin arrivé avec ses deux pouces en moins (et il a fait de nouvelles victimes), Richard est lui aussi présent, Margaret Booth continue d’être parfaite dans le rôle de la tarée de service et les meurtres continuent. Notamment celui d’une journaliste qui rêve d’écrire sur les meurtres du Camp Redwood et qui va croiser le chemin de nos trois bougres en pleine forêt. Si cette partie de l’aventure est amusante, elle n’a aucun intérêt et je trouve ça dommage. Disons que cette journaliste n’apporte rien au récit si ce n’est un cadavre en plus.
De ce fait, l’épisode donne donc plus de place à Mr Jingles/Benjamin. Ce dernier a enfin droit à une conclusion pendant que le reste de l’épisode prépare l’épisode final (qui s’avère être le prochain). Bien que les évènements s’enchaînent rapidement et que American Horror Story : 1984 parvient à délivrer ce que l’on attend d’elle, j’ai eu comme un sentiment d’épisode pas terminé. Comme s’il manquait peut-être une dizaine de minutes pour rendre le tout un peu plus fou et fun.
Note : 6/10. En bref, bien que le récit soit fluide, il me manquait un petit truc.