Culturellement, les Grecs sont respectueux de la nature. C'est donc dans un environnement préservé que nous avons vécu. La nature, la vraie, avec ses guêpe, ses moustiques, et ses chattes qui crèvent en mettant bas.
Nous avons fait 3 excursions:
Athènes, et son Acropole. Beaucoup de monde pour ce site en pleine reconstruction.
Delphes, la cité de mon demi-frère Apollon. On y venait, rois et gens du peuple, du monde entier, consulter son célèbre oracle. Pour y aller, nous sommes passé par Thèbes. La guide n'a pas manqué de nous conter l'histoire d'Oedipe, et de sa fille Antigone. Nous avons écouté d'une oreille complaisante, un rictus aux lèvres, car, en fins lettrés que nous sommes, nous connaissions déjà cette histoire (lol).
Les météores, des pitons rocheux sur lesquels ont été construits des monastères. Il en reste 6. En y allant, nous sommes passés par Thermopyles, où Léonidas (le roi de Spartes, pas le Dieu du chocolat lol) s'est sacrifié avec 300 soldats pour retarder les Perses, permettant ainsi à Athènes d'organiser sa défense. Sans cet acte héroïque (racontée dans le film 300), l'Europe serait peut-être aujourd'hui une province de l'Iran.
Ce qui m'a énervé:
Les gamins du mois de juin: Nous sommes arrivés le 19 juin. Il y avait des familles françaises avec des enfants qui avaient plus de 6 ans, et moins de 16. Qu'est-ce qu'ils faisaient là? Comment les parents peuvent-ils dire que l'éducation des enfants est une priorité? Comment s'étonner que le gouvernement réduise les crédits de l'Education Nationale si même les parents s'en foutent?
Les commerçants: 15% de réduction si paiement en liquide! ce qui laisse présager que la TVA... après on s'étonne que la Grèce reste un pays pauvre (mais avec des commerçants riches).
Coté coeur:
Tadzio était sur la plage lorsque j'y ai mis les pieds la première fois. Il est reparti 3 jours plus tard. Je l'ai cherché jusqu'à la veille de mon départ. Et je l'ai retrouvé. Il était assis dans un fauteuil du hall de l'hôtel. Ensuite, je l'ai revu sur la plage. Sur son T-shirt était écrit Play with me. Je ne lui ai pas demandé à quoi il voulait jouer. On ne parle pas à Tadzio. Parler à Tadzio serait un sacrilège. Tadzio, on le regarde, on l'admire, on le vénère, et quand il s'en va, il ne reste plus qu'à mourir. Mais nous n'étions pas à Venise, je ne suis pas Thomas Mann, et ma vie n'est pas un roman. Ma vie, c'est la vraie vie. Et dans la vraie vie, il y a plusieurs Tadzio. Alors on ne meurt pas. On attend le prochain.
Un album photo Grèce 2008 est à votre disposition
Mon Colombien se porte comme un charme, merci de vous en inquiéter.