Les violences policières c’est le résultat des consignes, des ordres donnés à la police pour casser le droit de protester, de manifester contre les injustices.
L’utilisation d’arme faite pour meurtrir, blesser et parfois tuer est désormais banalisée pour réprimer toutes les manifestations.
La liste est longue de Malik Oussékine à Rémi Fraisse tués par ces armes pourtant interdites, des centaines de blessés graves sont désormais recensées parmi les lycéens, les étudiants, les manifestants contre la loi Travail, et même le 1er mai, les gilets jaunes, etc…et le 15 octobre 2019 contre les pompiers agressés à coup de LBD.
A chaque fois le même scénario de violences, de scènes de guerre avec le rôle assigné « aux casseurs assermentés », qu’on laisse casser et que l’on n’arrête jamais, car le but c’est de pourrir le climat, produire des images, jeter le discrédit sur ceux qui revendiquent, c’est d’instaurer la peur d’agir, de manifester, de faire grève.
Quand cette violence d’Etat s’accompagne de l’arrogance de ceux qui cumulent les richesses, et de l’autisme du Pouvoir sourd aux urgences sociales, on n’est plus très loin d’un état totalitaire.
Section PCF de Sète.