On nous a demandé il y a quelques semaines si on voulait bien revenir jouer/ boeuffer pour le concert de clôture du festival. Après trois jours sans une seconde de répit, tout le staff, qui compte un bon paquet de bénévoles, s’offre une petite teuf une fois que tout est fini. C’est à côté de la maison, c’est solidays, on va croiser paraît il les musiciens de Tiken Jah Fakoly et IAM, on a dit oui tout de suite. J’avoue que, malgré la fatigue, c’est un plaisir de revenir ici et de retrouver l’ambiance magique de Solidays. J’arrive vers 23h. Ca sent la fin : les contrôles de sécurité sont moins draconiens, et peu de monde arpentent les allées de terre du festival.
Ah , au fait, pas de photos, j'ai oublié l'appareil...
Le temps de manger un morceau, de subir la vengeance de Bertrand au jeu Guitar Hero (Il a du s’entrainer toute la nuit précédente le salaud) et on commence les balances. Le concert a lieu sur une toute petite scène (mais avec tout ce qu’il faut, c’est parfait) dans le coin bar/pique nique des bénévoles. L’humeur est blagueuse, et les balances sont l’occasion de sortir le plus de conneries possibles au micro. Patou est en forme. En fait de jam, ce sera un mini concert de Beat Assailant, aucun autre musicien ne pointera le bout de son nez. On a laissé les costards à la maison, on est en mode « détente ». Les gens s’amassent devant la scène au fur et à mesure des balances, si bien qu’on commence le concert dans la foulée, sentant l’impatience monter.
Pas de pression, on joue complètement relachés. On se fait très plaisir, d’autant plus que l’ambiance est chaude de chez chaude, les gens ont décidé de fêter dignement la fin du festival, l’open bar sert un cocktail inconnu excellent, dans lequel nagent des morceaux de fraise. On nous ravitaille régulièrement sur scène… à l’ancienne ! comme au temps des caf’ concerts ! Ce qui devait être un petit concert de quelques morceaux se transforme en concert fleuve, tout le répertoire actuel y passe. Pour le rappel, petit freestyle comme au bon vieux temps, on ressort des vieux morceaux…version catastrophique de Don’t Cuff da Dro, qu’on avait pas joué depuis au moins un an ! Finalement, c’est un peu comme le vélo, ça s’oublie pas : on arrive toujours à rester sur selle. Après le concert, je ne fais pas de vieux os, j’arrive au bout en terme de fatigue. J’ai ouï dire que la fin de soirée était particulièrement mémorable.
Petites vidéos ICI.