J'ai lu : mortes eaux

Par Venezia

Mortes-Eaux10e Enquête du Commissaire BrunettiDonna LeonEditions Calmann-Levy/PointsPolicier


Pellestrina, petite île située dans la lagune de Venise. Deux pêcheurs de palourdes sont retrouvés noyés dans les débris de leur bateau, leurs corps lardés de coups de couteau. Le commissaire Brunetti doit mener l'enquête au sein d'une communauté unie par un code de loyauté et une méfiance instinctive vis-à-vis des étrangers. Loin du monde raffiné de la Sérénissime, dans une atmosphère digne d'un village sicilien, la loi du silence est de mise. Pour tromper la méfiance des insulaires, Brunetti a l'idée d'envoyer sur place sa secrétaire, la signora Elettra. Celle-ci accepte de jouer les espionnes et de séjourner dans l'île, où elle a des parents. Mais Brunetti ne tarde pas à regretter sa décision lorsqu'il apprend qu'un troisième meurtre vient d'être commis à Pellestrina...
MON AVIS (Sans Spoiler)

L'enquête sur l'assassinat de deux pêcheurs retrouvés poignardés dans leur barque que l'on a coulée, dévoilera des rivalités autour de la pêche aux coquillages. Dans cette affaire, le commissaire Brunetti s'éloigne de Venise pour une des îles de la Lagune, Pellestrina, dont les habitants vivent de la pêche à la palourde et où il règne une pesante omerta. Le commissaire ne déliant pas les langues, ce sera la charmante signorina Elletra, la secrétaire du vice-questeur Patta, qui épaule toujours efficacement Brunetti, qui aura un rôle clé dans le dénouement de cette enquête. Elle séjournera sur l'île, soit-disant en vacances mais totalement infiltrée, afin de recueillir nombre de renseignements utiles à l'enquête. Oui mais la mission est dangereuse... Tellement dangereuse que les événements prennent une tournure à laquelle le lecteur ne s'attend certes pas... Encore un excellent Brunetti, même si l'ambiance est un petit peu plus morne cette fois-ci et dont le lecteur se souviendra longtemps de l'issue de l'histoire... (pour qui aime les protagonistes des romans de Donna Leon qui virevoltent autour du commissaire...)