Magazine Culture
Nous partons en repérage, Franck et moi ne nous faisant pas de soucis pour le premier itinéraire, mais… nous ne sommes pas seuls, et ces deux itinéraires n’ont rien de comparables.Les alentours sont aussi jolis et plein de surprises. L’eau y est omniprésente.Retour au refuge, et à la nuit tombante, le lac offre un spectacle magnifique… tout comme le matin d’ailleurs, où l’absence de vent rend la surface de l’eau parfaitement lisse, comme un miroir.
Nous avons choisi l’itinéraire logiquement raisonnable : rejoindre Saint-Etienne de Tinée par le sentier de l’Énergie. Celui-ci débute après le passage d’un col suivi d’un très grand pierrier. Ensuite, le chemin fait de très longues transversales en surplomb au dessus de la vallée de la Tinée. Avec un dénivelé très faible, qu’on ne sent pas.
Les traversées sont longues, et au creux d’un vallon que croise le chemin nous faisons notre pause du midi.
Peu de temps après, c’estla descente difficile vers Saint-Etienne de Tinée. Difficile car sans pitié pour les genoux : la descente est raide, longue (1300m de dénivelé !) et le terrain n’offre pas le moindre répit. Heureusement, les paysages durant cette descente sont fort logiquement très variés : on passe de l’ambiance minérale à une ambiance végétale, sous les résineux, puis enfin sous les feuillus.
Enfin, la température nous fais aussi redescendre sur terre : nous sommes dans les Alpes-Maritimes, c’est le mois d’août. La température qu’il faisait à 2400m d’altitude n’est pas la même qu’à 1100m, à l’arrivée à Saint-Etienne de Tinée !
Le temps de boire la traditionnelle bière d’après l’effort, l’orage auquel on avait échappé à la descente éclate tandis que nous sommes sous les parasols…
Ouf, il était grand temps d’arriver !