Azeva ou le plaisir de l'aventure

Azeva est un jeune tour-opérateur lancé en juin 2005, spécialiste des activités ski, montagne et désert, doublé de Svalbard Aventure, qui décline des voyages thème sur l'Aventure et la Nature dont la découverte du Spitzberg et les expéditions au Pôle Nord, les immersions en pleine nature au Sultanat d'Oman sont les fers de lance.

Azeva emmène le voyageur en séjours sportifs agrémentés de découverte culturelle sur fond d'aventure du Groenland au Niger, du Katchamka aux Alpes...

Pierre Briglia, PDG d'Azeva , s'est exprimé auprès de Nathalie Ruffier dans le Quotidien du Tourisme du 28 mai 2008 au sujet du Tourisme Durable et du premier , Agir pour un Tourisme responsable dont Allibert, Atalante et Chamina sont les premiers lauréats certifiés.

"Peut-on aujourd'hui être un TO d'aventure sans être certifié ATR ?

Bien sûr.Ce qui compte avant tout, c'est d'être conforme à la réglementation d'agent de voyages. ATR est

une démarche collective à laquelle on choisit ou non d'adhérer. Ce n'est pas la seule et il n'y a aujourd'hui aucune obligation en ce sens. La vraie difficulté pour les professionnels de l'aventure, c'est le para-commercialisme existant dans le domaine de l'activité sportive.

Pourquoi ne vous engagez-vous pas dans la démarche ?

Nous sommes sur un marché bien spécifique : nous allons dans deux pays, Norvège et Oman , où il n'y a pas de réceptifs locaux. Nous travaillons avec nos encadrants et nos matériels. Notre activité ne participe pas au développement local et ces pays, riches, ne comptent pas sur nous pour cela. Je ferais des voyages sur l'Afrique par exemple, j'aurais sûrement une approche différente.

Nous avons en revanche choisi de suivre le label nord-américain Leave no Trace , qui colle vraiment à notre philosophie du voyage en pleine nature. nous effaçons par exemple toutes les traces que nous faisons pour installer nos camps au Spitzberg, qu'il s'agisse de boucher les "fosses à froid" creusées sous les tentes ou de récupérer nos déjections. C'est un label très simple, de profond respect de la nature.

La certification ATR relève-telle selon vous vraiment d'une démarche de développement durable ou faut-il y voir une démarche marketing ?

Toute entreprise qui engage une démarche de progrès va dans le bon sens. Il n'y a ensuite aucun état d'âme à avoir si elle l'utilise pour son marketing. Bien sûr, il ne faut pas qu'il y ait uniquement du marketing. Comme toute démarche de progrès, c'est positif si elle est validée jusqu'au bout de la chaîne et si on la fait vivre dans le temps. Mais tout cela est encore trop récent pour en juger."