A la suite d'un article lu chez Réa sur le mariage, je me suis rappelé quelques
réactions à la suite de l'annonce du nôtre.
La plupart des personnes à qui nous l'avons annoncé furent très heureuses, et très surprises puisque nous nous étions
décidés depuis longtemps à... ne pas nous marier !
Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis n'est ce pas ?
En fait, pour nous, ce mariage est un symbole, celui de notre engagement l'un envers l'autre ; nous partageons notre vie
depuis 14 ans déjà et l'officialiser maintenant est pour nous un aboutissement, et non une crainte.
Pourquoi je parle de crainte ? Car plusieurs personnes nous ont souhaité "bon courage !". Du courage ?? Mais pourquoi donc ?
Le mariage n'est pas la fin de la liberté, le mariage est un partage. Et que l'on soit marié ou non, chacun doit faire des concessions pour que l'autre se sente libre. Je vais à de nombreux
concerts sans Frank, en France ou dans des pays étrangers, et cela continuera bien entendu après notre mariage. Idem pour Frank : s'il a envie de sortir avec ses copains, je ne vois pas pourquoi
la bague au doigt serait le symbole de "je suis à toi, tu restes avec moi"...
Certains pensent au divorce également en entendant le mot mariage... Pourquoi cette peur ? Certes, des couples se sont
séparés peu de temps après l'officialisation de leur union. Et alors ? Est-ce identique pour tout le monde ? Faut-il pour autant avoir peur de s'engager ? Non ! L'amour est la seule chose sur
laquelle on ne peut jamais être sûr. Alors mariés ou pas, c'est la même chose.
La seconde réaction que je qualifierais de "traditionnelle" a été "Et le bébé c'est pour quand ?".
Ben voyons : mariage = forcément famille = bébé, logique non ?
Et donc tous les gens qui sont mariés sans enfant(s) sont le péché !
Pour mes proches, je comprends qu'ils nous aient posé la question, car le mariage, comme je l'ai dit plus haut, n'était pas
prévu ; c'est donc logiquement qu'ils se sont dit que nous avions changé d'avis également pour le bébé. Mais non, nous n'en éprouvons toujours pas l'envie.
Quelle conclusion tirer de tout ça ? Faut-il être conventionnel pour vivre heureux, se marier, avoir des enfants ?
S'aime-t-on plus parce que l'on est unis par les liens du mariage ? Mais alors, nous risquons de divorcer, ou de ne pas vivre heureux si nous nous sentons emprisonnés dans notre union ? Que faire
? Cruel dilemne...
Le principal est de vivre selon nos propres dogmes et désirs, qu'ils plaisent ou non aux autres. Etre heureux à deux, ou
avec une grande famille, ce qui importe c'est de ne rien imposer à l'autre ni aux autres. Chacun est libre de faire ce dont il a envie, notre époque est (heureusement) bien différente et nous
sommes beaucoup plus libres que ne l'étaient nos ancêtres. Alors profitons-en sans chercher midi à quatorze heures !