« Le réel est une écologie de la pensée »

Publié le 11 novembre 2015 par Corinne Dangas

En pleine dématérialisation de l’encombrant et de la paperasse, je poste ici un schéma qui traîne sur une feuille au coin de mon bureau depuis 1 ou 2 ans.  Peut-être aura-t-il l’heur de parler à d’autres ! :)

Je n’ai dessus aucun avis ou parti pris – rationnel, spirituel, ou autre – et ne dispose pas sérieusement des outils formels – physiques, philosophiques – pour cela : c’est la simple synthèse de « phrases-flash » entendues au réveil, en 3 occasions distinctes, et de leur signification perçue sur le moment.

Les trois phrases en question sont en italique gras. La forme imagée (le dessin se lit de haut en bas), et les mentions que j’ai ajoutées, sont des retranscriptions les plus fidèles possibles du “sens perçu”.

 

1) “Ils les essaient toutes” avait le sens de “ils essaient toutes les combinaisons possibles”.
Cette phrase étant comprise comme l’instanciation de l’ensemble des réels possibles par l’ensemble des consciences individuelles (2 sont portées sur le dessin) à partir de l’ensemble de l’information disponible.

Bien que l’espace limité et en 2D du dessin ne le reflète pas, cela ne se limite pas à un seul : c’est un ensemble superposé de multi-dimensionnalités.
Par ailleurs, il peut être supposé que l’oeuvre conjointe de ces consciences intègre ces consciences elles-mêmes (ou les réalités induites), circularité qui ne peut non plus être traduite en dessin.

2) “Le réel est une écologie de la pensée” entendait comme conciliation des pensées, la réalité perceptible (matérielle) projetée suivant ce processus dynamique continu de con-naissance.

Résultat unique d’un effet probabiliste, ou plutôt d’intentionnalité / li(b)re-arbitre, parmi ces instances ? Incertitude sur ce point – porté en rouge sur le dessin – : il existait bien une notion de sens individuel mais je l’ai égarée en route !

3) “(Là) ils ont ouvert”, entendu quelques jours ou semaines après le 1), signifiait : “ils ont laissé entrer de l’information nouvelle”, ce qui implicitement supposait un élargissement combinatoire du champ de possibles.

A noter qu’une phrase ultérieure a indiqué une “re-fermeture”, la formulation exacte étant “Ils ont re-vitrifié”. (Il était également précisé que la Renaissance – la période de l’histoire – était l’effet d’un processus comparable.)

NB L’information “accessible” ou “ajoutée” dans cet “univers informationnel” est supposée rendue disponible par “Ils”.  “Ils” est le vocable explicite entendu, que j’ai ici qualifié de “fluide universel”, faute d’une traduction rationnelle et d’un terme mieux approprié et non connoté.

La lecture “verticale” du dessin pourrait également elle-même être une circularité (la flèche “sens” me paraît être celle d’une auto-(re ?)production), ce qui rendrait l’ensemble du système un “Tout” auto-référent.

Source de l'article « Le réel est une écologie de la pensée » : Blog-notes | Corinne Dangas.