Bonjour à tous,
On se retrouve aujourd'hui pour un nouveau point lecture. J'ai dévoré le premier tome de Fondation. Cette fameuse saga du grand auteur de sci-fi Isaac Asimov. Ensuite, j'ai lu en parallèle un récit-mémoire. Celui de John Irving. Auteur états-unien qu'il me tardait de découvrir. Pour terminer avec Stefan Zweig.
Le cycle de Fondation - tome I - Fondation // Isaac Asimov
Une relecture. J'ai la grande ambition d'enfin lire l'ensemble de la saga. Donc je recommence du début. J'ai adoré autant qu'à ma première lecture. Peut-être encore plus car j'ai pris mon temps. Je dois avouer que mon personnage favori reste Hardin.
Le grand plus de Fondation est tout l'aspect machination politique qui est vraiment brillamment mené. Le côté apocalyptique est aussi intéressant à suivre avec les problématiques des matières premières, de comment sauvegarder un peuple passionnantes.
La construction du roman est aussi originale puisque l'on suit une figure politique et ce qu'elle va apporter à la fondation. Même si j'ai trouvé le dernier récit un peu plus confus et moins clair que les précédents. Autre chose que j'ai remarqué durant cette relecture est le cruel manque de personnages féminins. On suit exclusivement des hommes politiques qui influent sur l'histoire de la Fondation. Mais il n'y a aucune mention des femmes ce qui laisse une petite impression malaisante. Malgré tout, je trouve cet ouvrage brillant.
La petite amie imaginaire // John Irving
Mon premier Irving. Pour le coup, je pense pas qu'il soit le livre idéal pour commencer à découvrir l'œuvre de l'auteur. Néanmoins, j'ai vraiment apprécié ma lecture. L'écriture est fluide, il a un talent de conteur indéniable.
Pendant 175 pages il écrit très brièvement sur sa jeunesse mais surtout sur sa passion de la lutte. Le mérite est d'en apprendre plus sur ce sport qu'il compare, parfois, avec sa relation à l'écriture. Je pense que mon prochain sera certainement Le monde selon Garp car j'ai adoré le style.
La pitié dangereuse // Stefan Zweig
L'un des seuls romans de Zweig. Chose incroyable quand on pense à l'abondance de sa bibliographie. Zweig fait partie de mon panthéon des auteurs que j'admire et adore. J'aime son écriture, sa subtilité, ses analyses fines et délicates empreinte de la psychanalyse.
Dans La pitié dangereuse, on suit l'histoire d'un officier stationné dans une ville hongroise. Les circonstances vont le faire côtoyer une riche famille dont la jeune et seule héritière souffre d'un handicap irrémédiable.
Le thème principal - comme le titre le suppose - est la pitié. Ce qu'elle entraîne. La réflexion que mène ce livre est d'illustrer que faire preuve de pitié peut être bien plus cruel que l'indifférence. Un propos violent mais qui s'inscrit dans un contexte précis : celui du début de la Seconde Guerre mondiale. Zweig dresse le portait de la fin d'un monde en construisant deux personnages - l'héritière et son père - qui sont le symbole d'un monde qui s'éteint.
Un sentiment de nostalgie, d'actes manqués et d'immuabilité se dégage du récit. Une forme de tragédie aussi. L'écriture est belle, l'histoire se déguste jusqu'à la fin que l'on devine, dès les premières pages, tragique. Une belle lecture !
Sur ce, en vous remerciant d'avoir pris votre temps pour me lire, je vous souhaite une merveilleuse journée 😉