Prodution Netflix et Silverback Films, La Danse des Oiseaux ( Dancing with the birds), raconte sous forme de rendez-vous galants les parades nuptiales d'une dizaine d'oiseaux plus extraordinaires et sublimes les uns que les autres.
Que d'exhib' !
Qu'ils exhibent leurs majestueux plumages ou exécutent d'impeccables chorégraphies nuptiales, les oiseaux montrent toute l'étendue de leurs talents pour séduire.
Comme dans toute tentative amoureuse, déconvenues, rivaux, et râteaux sont au parfois au rendez-vous, enchantés par la voix de Stephen John Fry. On est captivé dès les premières minutes, par ses modulations, l'humour du texte et les mises en situation.
Pendant 51 minutes, il rythme l'ensemble avec ce qu'il faut au spectateur d'informations pour que le documentaire de Huw Cordey ( Notre planète - 2019), reste ludique et entraînant.
Les contes des mille et une couleurs
La Danse des Oiseaux se découpe en chapitres basés sur les particularités des techniques d'approches des oiseaux du paradis :
- celui qui se balance (The swinger),
- les danseurs de pole dance,
- les artistes (the Artist),
- les syndiqués (the teamsters),
- ou encore la bête de scène (greatest showman), ça donne le ton.
Cette approche permet de découvrir les comportements étranges et idiosyncratiques de ces oiseaux face à un défi existentiel : la reproduction. Où, comment trouver et surtout séduire une partenaire afin de perpétuer l'espèce dans une forêt si grande ?
Paradisier du Prince Albert, paradisier fastueux, paradisier multifil, paradisier jardinier, coq-de-roche orange, Manakin lancéolé, paradisier de carola, on découvre ainsi plus d'une dizaine de volatiles fascinants. Le MacGregor's Bowerbird construit par exemple la plus belle des tours pointant vers le ciel, avec de minces branches et décorée de touffes de matières végétales et de sève.
On passe un très bon moment tout en s'instruisant et le documentaire se termine pour le spectateur avec la furieuse envie d'en découvrir encore plus sur l'univers extraordinaire de ces oiseaux.