Il ne jurait que par Bach et le trio d’Oscar Peterson. Il tolérait Mahler et le John Coltrane de l’époque classique. Lorsque son fils a déclaré le jour de ses seize ans qu’il souhaitait devenir musicien, il a versé une larme, le cœur gonflé de satisfaction paternelle. Il ne se doutait alors pas que le chemin musical de son fils allait l’emmener vers l’univers des crêtes, des épingles à nourrice, des Doc Martens et des cailloux de crack.