LVMH prend incontestablement un risque d'image qui va entacher sa réputation à l'extérieur et à l'intérieur du groupe. Nicolas Ghesquière, DA du PAP féminin de Louis Vuitton a déjà fait part de sa désapprobation sur son compte Instagram : " Opposé à toute action politique. Je suis un créateur de mode qui refuse cette association ". Conscient de la controverse, Bernard Arnault a déclaré ne pas être " là pour juger les politiques ". Certes, produire des fringues, des sacs et des colifichets, n'est pas un geste politique, ce qui n'obère pas d'avoir une conscience et plus encore une éthique intrinsèquement liées à des maisons de luxe dignes de ce nom, du moins le croit-on. Les nouvelles générations, particulièrement sensibles à l'état déplorable du monde, ne vont pas fermer les yeux sur un numéro de claquettes avec un président sans foi ni loi. Etre leader mondial exige de la retenu tout en montrant la voie vers une société meilleure, responsable, plus belle.