The Blacklist // Saison 7. Episode 3. Les Fleurs du Mal.
Dans ce nouvel épisode, j’ai eu l’impression de voir la petite soirée de la saison 1 de The Purge où des groupes de gens riches regardent d’autres gens pourris dans des situations assez atroces. Après sept ans, The Blacklist a toujours des idées pour créer des intrigues originales et celle de « Les fleurs du mal » change. De plus, cet épisode a tout ce que l’on peut aimer dans une telle série : du glamour, de l’intrigue, et tous nos personnages préférés. Sur certains points, cet épisode ressemble à une sorte d’allégorie intéressante.
Cet épisode de The Blacklist est aussi l’un des plus originaux que j’ai pu voir depuis un sacré bout de temps. Je n’ai pu lâcher des yeux l’épisode et je dois avouer que certains cas par moment donnent l’envie de quitter l’aventure. Mais la mythologie de la série est tellement forte qu’elle sait toujours comment faire pour nous donner envie de revenir. Mais avec plus de cas de la semaine comme celui-ci, je pense que l’on pourrait avoir une brillante saison. De plus, cet épisode a un autre avantage : Aram. Le fait que ce dernier soit autant mis en avant est là aussi un avantage. Après la mort de Samar l’an dernier, Aram était un peu remisé. Mais tout cela a été fait dans le but de lui donner un rôle plus important cette semaine.
Cet épisode est aussi efficace en grande partie grâce au fait que le cas de la semaine se concentre sur le côté glamour de l’espionnage (avec Aram) et une machination qui donne l’impression de sortir tout droit d’un conte Grimm autour de trois générations de Rostovas, ensemble. Le côté jeu de riches complètement cinglés est tout de même amusant et lance alors la série sur une lancée palpitante. Mais cela permet aussi de poser la question de ce qui excite un milliardaire. Après tout ils ont tout ce qu’ils veulent donc le seul truc qui pourrait les faire vibrer c’est l’idée de potentiellement être assassiné ? Mouais. Je préfère rester en vie. Mais l’épisode rend l’histoire particulièrement intéressante.
Du côté de Red, ce dernier continue de développer l’histoire qu’il a introduite dans les deux premiers épisodes. S’il est difficile de savoir où est ce que cela compte nous amener, la série aime beaucoup développer ses intrigues de façon douce, donc James Spader nous fait profiter de son talent et c’est pour le moment suffisant.
Note : 8/10. En bref, un épisode excitant et réussi.