Ça aussi, c'est un émerveillement inépuisable : non seulement les femmes sont nues sous leurs vêtements, mais elles ont toutes cette chose miraculeuse entre les jambes et le plus troublant, c'est qu'elles l'ont tout le temps, même quand elles n'y pensent pas. [...] J'aime en regardant le visage d'une femme qu'on puisse l'imaginer en train de jouir. Il y en a c'est presque impossible, on ne sent aucun abandon, mais toi on te vois bouger, sourire, parler de tout autre chose, on devine tout de suite que tu aimes jouir, on a tout de suite envie de te connaître quand tu jouis et quand on te connait, eh bien on est pas déçu....
Emmanuel Carrère, Un roman russe
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