Merci la Tunisie, merci.

Sa parole est saccadée mais non bradée : probité, probité, probité.
Probité morale, probité politique, probité intellectuelle.
Il vient de remporter haut la main les élections présidentielles.
Kaïs Saïed... son prénom bat la mesure. Son nom combat la démesure.
Il est droit et non moins adroit... il nous renvoie par devers soi au Cid de Corneille, celui qui a su vaincre le péril et triompher de la gloire.
Il s'apprête à faire entrer la Tunisie de nouveau dans l'histoire. À renforcer le trait d'union entre tradition et modernité.
Aussitôt élu, il a rafraîchi la mémoire de tous les aigles de Carthage, avec trois verbes notoires :
- Convenir d'un état de droit, se souvenir de la Palestine et revenir au Coran.
Remettre le pays au travail et rompre le bail avec la canaille.
Il s'y est déjà mis et ne compte pas faire le moindre compromis pour laver sa nation de tout soupçon et débarrasser son peuple de toute corruption.
Le droit est aux yeux de ce professeur de droit la lessive la plus indiquée pour éradiquer le népotisme, le clientélisme et l'opportunisme.
Pour une fois qu'un peuple confie les rennes du pouvoir à un non populiste il faut le saluer et souligner sa lucidité. Elle est unique et historique.

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