Champenoise d’adoption, je profite aujourd’hui du Champagne day pour vous en offrir un bon millésime (année d’élaboration du Champagne) en abordant son vocabulaire. Et puisque pour trinquer , il nous faut choisir une bouteille qui saura abreuver tous nos lecteurs, nous opterons pour un Nabuchodonosor (bouteille contenant 15 litres) plutôt qu’un Magnum (1.50 litre), Jéroboam (3 Litres), Mathusalem (6 Litres), Salmanazar (9 Litres), Balthazar (12L).
Pour ouvrir notre Nabuchodonosor, nous ferons dans l’original et ne délieront pas son muselet (armature métallique qui maintient le bouchon sur la bouteille). Nous sabrerons notre breuvage en mettant un coup avec le dos d’un couteau, ou une épée sur le goulot de la bouteille situé sur le col (partie supérieure de la bouteille).
Que les collectionneurs de capsules (placomusophiles) de Champagne, se rassurent, nous auront au préalable mis de côté leur trésor !
Comme j’aime les vins qui font l’effet d’une caresse lorsqu’on les déguste, je vous ai choisi un Champagne doux, c’est à dire qu’il contient plus de 50 grammes de liqueur par litre. J’apprécie le bouquet ( les sensations olfactives) de ce nectar tout doux. A savoir que le brut, est un champagne dont la liqueur se situe entre 6 et 12 G/L. C’est aussi le plus vendu. Si vous aviez apporté un dessert, j’aurais pu vous offrir un champagne demi-Sec (contenant 33 à 50 Grammes de Liqueurs), car il se marie à la perfection avec les mets sucrés.
Avant de boire votre champagne, n’oubliez pas de profiter de ses arômes (des composés volatiles que l’on perçoit avec le nez). Il ne vous reste maintenant qu’à déguster votre flûte (verre long avec un pied fin et de petite contenance) et apprécier sa longueur en bouche que nous mesurerons en caudalie ( cette unité correspond à une seconde).
Attention, il faut toujours consommer avec modération cette boisson si on ne veut pas s’offrir une xylostomiase et continuer à faire de l’oenotourisme, côté plaisirs.
Tchin !
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