J’écoute Bach ce soir, il m’accompagne pour écrire quelques mots sur le spectacle , un hymne à l’enfance , le terme est juste, il brille dans les yeux des petits quand Baba s’approche d’eux. Les enfants donnent un sens nouveau au propos, un peu de l’allégorie de la caverne de Platon, mais surtout une respiration lente, une gravité de la petitesse, la force de leur présence fossilise le temps, qui passait. La musique dit à l’ephémere , de papillonner encore un peu, ce qu’il fait sous nos yeux, quand on se quitte, les pensées incandescentes succèdent aux coeurs rougeoyants….
Article originale : Ecrire