Batwoman // Saison 1. Episode 2. The Rabbit Hole.
L’ambiance de Gotham change un peu de ce que l’on a pour habitude de voir dans les séries DC Comics de The CW. Et je dois avouer que de ce point de vue là, j’aime bien. J’aime beaucoup aussi Ruby Rose qui sous les traits de Kate Kane parvient à nous offrir ce que l’on attend du spectacle. Au delà de ça, ce second épisode prend un peu le contre coup de l’épisode précédent et laisse les intrigues évoluer de façon un peu moins soutenue. Disons qu’après deux épisodes, la série ne nous donne toujours pas trop d’informations sur ce qu’elle veut devenir et je trouve ça légèrement dommage. Au travers de la famille Kane (Kate/Alice et leur père), il manque encore de liant qui pourrait donner envie d’aller beaucoup plus loin. Chaque personnage important de la série semble alors plus jouer au bingo de l’Arrowverse qu’autre chose. Je dirais que Ruby Rose était aussi beaucoup plus énigmatique dans « Elsewords », le crossover de l’an dernier. Ici, son personnage flotte encore au milieu de la série et de ce que cette dernière cherche à nous raconter. Le casting qui l’entoure est alors un brin superflu, donnant l’impression aussi que toutes les séries de l’Arrowverse doivent avec des équipes sur qui compter.
J’aimais bien l’idée d’avoir une héroïne vraiment seule (a l’exception peut-être d’un personnage autour d’elle). C’était justement une occasion de creuser l’héroïsme autrement dans les séries DC de The CW. Mais je suis forcé de constater que pour le moment, Batwoman ne cherche pas vraiment à sortir de la zone de confort. La série décide aussi de raconter les origines de Batwoman plutôt que de reprendre directement où on nous avait laissé avec le cross over de la saison précédente. C’est dommage de revenir en arrière pour tenter de faire avancer les choses car cela aurait pu se faire en petits flashbacks et donc entrer réellement dans le feu de l’action directement. La série a cependant l’avantage derrière tout ça de raconter comment Batwoman tente de se faire un nom, d’avoir le costume qui lui va, de faire plus ou moins le jeu du super-héros qui se cherche encore pour le moment.
Mais ce second épisode ne parvient pas à effacer les quelques défauts du premier épisode. Si cela reste agréable de par son ambiance, le reste est bien trop familier dans l’univers Arrow que The CW a créé et je trouve ça vraiment dommage. Fort heureusement que Ruby Rose est une actrice attachante et qu’elle incarne en plus de ça un personnage plutôt unique (la première super-héros lesbienne de l’histoire) mais les personnages qui l’entourent sont ennuyeux et surtout inexistants dans un monde qui n’avait clairement pas besoin d’eux.
Note : 5/10. En bref, si je reste indulgent pour le moment, pas sûr de le rester longtemps.