Je vais commencer cette nouvelle saison avec le titre Ahiru no sora. Cet anime est tiré d’un manga de Takeshi Hinata publié en France chez Glénat sous le titre de Dream team et qui compte, tenez-vous bien, 51 tomes. Et il est toujours en cours de publication au Japon. Autant vous dire que si l’anime marche, on en a pour quelques saisons. Pour le moment on ne sait pas combien il y aura d’épisodes, mais on peut sans doute penser que 24 serait déjà bien ? Affaire à suivre.
C’est un shōnen sportif tout ce qu’il y a de plus classique publié depuis 16 ans au Japon dans le Weekly Shōnen Magazine il est apparu avant Kuroko Basket pourtant il n’a jamais fait l’objet d’une adaptation.
L’anime est diffusé sur Crunchyroll chaque mercredi à partir de 12h25.
Mais du coup qu’est-ce que ça raconte ? Il n’est peut-être pas très grand, mais Sora Kurumatani est si rapide qu’il parvient à marquer des buts sur un terrain de basket ! Cette passion pour ce sport, il l’a héritée de sa mère à qui il a promis qu’il remporterait le premier prix d’un tournoi inter-lycée. Mais il y a un problème : le club de basket de sa nouvelle école sert de lieu de rencontre pour les élèves délinquants ! La ténacité de Sora et son incroyable tir à trois points vont-ils redonner vie au club ?.
Pour faire moi-même 1m50 je vois bien les difficultés de notre héros pour faire du basket. J’ai d’ailleurs un assez mauvais souvenir de l’unique fois où j’ai fait du basket au collège. Une camarade de classe m’a pris le ballon et l’un de mes doigts avec, ce qui m’a valu la seul entorse de ma vie. Résultat un joli doigt tout bleu et plus du tout envie de faire du basket. Mais qu’importe à la télé c’est pas pareil, c’est pas moi qui joue et après Kuroko’s Basket pourquoi pas se lancer dans Ahiru no sora. Donc oui être petit au basket c’est ne pas partir avec toutes les chances de son côté. Heureusement, notre jeune héros va vite compenser sa taille par un jeu habile et une force de caractère hors norme.
Au début il doit se battre pour remettre le club en route, ses camarades n’ont pas absolument pas l’intention de jouer, ils sont là pour glander et mater les filles. Mais c’est sans compter le talent et la passion communicative de Sora. Mais oui nous sommes dans un shōnen pardi ! Dépassement de soi, amitié, esprit de groupe, tout y est. On est en plein dedans, et comme souvent ça marche à merveille alors que Ahiru no sora n’a pas bousculé le genre. C’est bien fait, bien amené, on est tout de suite pris dans l’histoire, les personnages sont attachants. Bref, c’est très enthousiasment. Dès le premier épisode, j’ai retrouvé tout ce que j’aime dans un anime de sport. En revanche, je ne suis pas très fan du design des personnages, mais
Réalisé par Keizō Kusakawa et scénarisé par Gō Zappa pour le studio Diomedéa (Domestic Girlfriend). Les deux doubleurs Yūki Kaji (Sora) et Yuma Uchida (Momoharu) se retrouve après avoir doublé les frères dans MIX. On retrouve aussi Mamoru Miyano (Free!, Uta no Prince-sama) ou encore Jun Fukuyama (Persona 5). Avec autant de rôle masculin nous allons avoir une belle brochettes de doubleurs.
L’animation est bonne, les moments où ils jouent sont plutôt fluide et bien anime. C’est très agréable à regarder et le rythme est bon. Pour le moment on apprend surtout à connaître les différents personnages avant de passer aux matchs. Coup de cœur pour le générique de début, Happy Go Ducky!, interprété par le groupe The Pillows. Pour celui de fin il s’agit du titre Tsubasa de saji.
Ahiru no sora est un anime de sport classique, mais efficace. Je le conseil fortement si vous aimez la compétition, les matchs en veux-tu en voilà. Il s’annonce comme prenant et addictif. Sora petit par la taille, mais grand pour son envie d’honorer la mémoire de sa mère.