D'un côté les pro-Bashar Al-Assad, supportés par l'Iran et les Russes.
De l'autre, les opposants au régime (qui sont eux-mêmes Syriens) aidés par les Kurdes et les États-Unis.
Les États-Unis, dans la chasse aux califats de l'État Islamique, ont offert une aide aérienne, des armes, et du support stratégique et financier aux Kurdes, qui ont fait le travail sur le terrain. Réussissant avec succès faire tomber tous les califats avec succès dans le nord de la Syrie.
C'est cet accès par le Nord qui intéresse la Turquie. C'est aussi pour en finir avec les Kurdes, qu'il ont toujours réprimés, qu'ils ont endormi Donald Trump afin de le convaincre de retirer les soldats des États-Unis du coin. Donald leur a donné les clés de toutes les attaques possibles en disant que si la Turquie outrepassait certaine bornes (sans jamais les préciser), les États-Unis ruineraient leur économie et autres balivernes et mensonges.
Dès le lundi suivant, la Turquie envahissait la région. L'ambassadeur des États-Unis sur place a confirmé que la situation, dans le Nord de la Syrie s'empire d'heure en heure. Les Kurdes ont fait faire de nombreux prisonniers Syriens, et les Turcs ont mis sur les première lignes des Syriens, pouvant venger ces prisonniers. Depuis hier, on a fait sauter une région où plus de 750 prisonniers Syriens ont été libérés. C'est exactement ce qui était craint de la part de la communauté internationale (moins le président des États-Unis, moins intelligent).
Détaillé de la bullshit
La Turquie et son chef Recep Tayyip Erdogan, crie au scandale international anti-Turc, critique l'occident, confirme qu'il est en droit de faire ce qu'il fait, (ce qui endort encore Donald) et appelle son opération Peace Spring. Ce qui est aussi absurde que si Adolf Hitler avait appelé le génocide des Juifs, ménage du printemps.
Les combattants Kurdes, du point de vue d'Erdogan, sont des "terroristes". Aussi absurde que si on appelait les militants du Bloc Québécois ou du Parti Québécois, des "terroristes".
La bête noire de la Turquie c'est le Kurdistan, au nord de l'Iran. La Turquie a peur que les Kurdes étendent leur territoire. La Turquie justifie ses attaques par la crainte d'avoir un État autonome Kurde à sa frontière.
La crainte est infondée puisque les Kurdes n'ont jamais, JAMAIS, lancé d'attaque contre la Turquie. Ce serait un peu comme si les autochtones d'ici se retourneraient contre le gouvernement. Il se ferait broyer.
La vraie raison serait plutôt l'envie de rehausser le prestige personnel d'Erdogan, dont le parti islamo-conservateur a perdu des grandes villes au élections municipales du printemps dernier, ce qui a entraîné une crise économique de plus en plus importante. Il espère, avec des déploiement de force et des parades de tanks, forcer la population Turque à l'admirer davantage.
Les civils Kurdes attaqués se poussent vers le sud. Plus près des territoires de Bashar Al-Assad. Ils sont au moins 60 000 à avoir fui vers le sud.
Bien que Trump et son entourage aient menacé (ne font-ils que ça de toute manière?) de freiner la Turquie en cas d'excès, Erdogan est invité à la Maison-Blanche pour y manger un burger le 13 novembre prochain.
Dans la mythologie grecque, l'épisode du Cheval de Troie est un événement décisif de la Guerre de Troie. À l'initiative d'Ulysse, des guerriers grecs réussissent à pénétrer dans Troie, assiégée en vain depuis 10 ans, en se cachant dans un grand cheval de bois, hamaché d'or, offert aux Troyens. Cette ruse de guerre entraîne la chute de la ville et la fin de la Guerre.
L'expression cheval de troie désigne les dons qui s'avèrent être des pièges pour ceux qui les reçoivent.
L'expression Tête de Turc est née des fêtes, dans les foires, devenus les parcs d'attractions de nos jours, où on pouvait/peut tester sa force en frappant sur une balance faisant monter une bille allant frapper une cloche au sommet, la balance à l'origine placée sur la tête d'un personnage habillé d'un turban turc.
L'expression évoque une personne cible de toutes les moqueries et les méchancetés.
Je vous laisse choisir qui serait qui dans ce que je vous raconte et pourquoi je vous en parle.