Selon les statistiques, les français auraient consommé moins de vins au cours de ces dernières années par rapport à 1961. En effet, les chiffres parlent d'eux-même, cette consommation serait passée de 257 à 86 litres. Certes, les Français boiraient moins d'alcool, mais, comparés à leurs voisins européens ils en consomment toujours plus.
Quoiqu'il en soit, les Français boiraient moins d'alcool qu'il y a un demi-siècle. Et pour aller plus loin, la consommation quotidienne des 18 à 35 ans est devenue moins importante.
La fièvre du samedi soir, une autre manière de boire
Il faut comprendre que même si les jeunes entre 18 et 35 ans ont diminué leur consommation d'alcool, plus précisément de vins, ils ont pris d'autres habitudes, celles de consommer des alcools purs. Cela montre que même s'ils ne boivent plus souvent en semaine, ils cumulent leur consommation à la fin de la semaine.
Ce sont les résultats des études de la chercheuse Catherine Hill, épidémiologiste à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif) et spécialiste reconnue des questions d'alcool. En matière de santé, il n'existe pas de meilleure ou du moins moins dangereuse consommation d'alcool qu'elle soit régulière en semaine ou massive en fin de semaines.
Entre la qualité et la quantité
Si la consommation de vins en France a sensiblement diminué, le degré d'alcool a augmenté depuis 1945. Ce degré du vin est passé de 10,5° à 10,7° en 1960 pour atteindre les 11,9° en 2011. En France, le vin demeure la boisson alcoolisée la plus consommée des Français aussi bien à l'apéritif qu'à table.
Lorsqu'on parle de boisson alcoolisée, la bière occupe la seconde place en France après le vin. Contrairement à la consommation de vin, la consommation de bière a enregistré une hausse significative.