Les grands groupes automobiles mondiaux maintiennent pour la plupart une veille active sur la propulsion par pile à combustible alimentée par de l'hydrogène (Fuel Cell Electric Vehicle ou FCEV). Les japonais Toyota et Honda ainsi que les coréens (Hyundai) sont particulièrement actifs, mais les allemands ne sont pas en reste.
Mercedes ( GLC F-Cell) ou BMW (i Hydrogen Next sur base X5) témoignent de leur volonté de ne pas se faire distancer sur une technologie que l'agence internationale sur l'énergie voit comme complémentaire avec les voitures électriques à batterie.
Malgré un prix très élevé (CHF 89'900, Toyota a écoulé environ 10'000 Mirai de première génération. La deuxième génération, présentée sous forme de concept, sera commercialisée en 2020. Sa vocation est d'être plus conventionnelle esthétiquement, d'être une voiture attirante avant d'être une voiture pour l'infime minorité désireuse d'acquérir une voiture à hydrogène dans les conditions-cadre actuelles.
Les dimensions de la Mirai 2 sont en augmentation par rapport à sa devancière:
Le concept est présenté avec des jantes de 20 pouces. Toyota ne communique encore rien sur ses performances, mais un accent semble avoir été mis sur la vigueur et la franchise de la réponse aux requêtes de couple provenant du pied du conducteur. Le couple reste transmis aux roues arrière.
Le positionnement de la Mirai 1 était limpide comme l'eau qu'elle rejette: 500 kilomètres d'autonomie avec un plein d'énergie qui ne prend que trois minutes. Toyota revendique une augmentation de 30% de l'autonomie avec la Mirai 2, obtenus en améliorant l'efficience de la pile et en intégrant un réservoir plus volumineux.