Il y a eu hier un ciné-contes durant lequel les enfants ont pu découvrir un programme de 4 petits films d'animation sur le ciel et les étoiles, accompagnés par la conteuse Charlotte Gilot.
La compétition jeune public est ouverte aux écoles de la ville qui vont envoyer de nombreuses classes comme chaque année. Je ne signalerai qu’un seul des 4 films, celui qui s’intitule Loups tendres et loufoques et qui est composé de 6 courts-métrages d'animation.
Le loup se promène dans la forêt, persuadé de ses qualités, jusqu'à ce qu'il rencontre un petit crapaud de rien du tout. La voix est for sympathique et on entend des dialogues rimés. La richesse lexicale de C'est moi le plus beau est à souligner et bien entendu l'humour au second degré.
Pour les adultes, je regrette qu’il n’y ait qu’une séance, mais elle rassemble évidemment les 6 courts métrages en compétition et c'était ce soir mercredi 11 septembre à 20 h 30. Nous avons vu :
- Le chat qui pleure, de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol : Puni par sa mère, un garçon de dix ans qui déteste son petit frère est forcé de passer un après-midi avec un vieil homme inquiétant. Le garçon va recevoir une leçon de vie en découvrant le terrible secret du vieil homme. Coproduit par Folimage, je ne suis pas étonnée de lire au générique la participation de Jacques-Rémy Girerd (voix de l'enfant).
- La nuit de Naïs Graziani (qui lui a valu le grand prix international du Festival Off de Cannes, catégorie cinéma, qui récompense les espoirs de la réalisation.
- Skin de Guy Nattiv : Après une journée au bord d’un lac, ponctuée de concours de tirs, Jeffrey, Christa et leur fils Troy, s’arrêtent dans un supermarché d’une ville ouvrière sur la route du retour. À la caisse, un homme noir sourit au petit garçon. Cet acte anodin sera le point de départ d’une guerre impitoyable entre deux gangs. Il a obtenu l'Oscar 2019 du Meilleur Court Métrage (Fiction) et ce fut mon coup de coeur. ll ne faut pas confondre ce court avec un autre, intitulé pareillement et réalisé lui aussi par Guy Nattiv, en préfiguration de son long métrage sorti en 2018 qui raconte l'histoire vraie du skinhead américain Bryon Widner qui était sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI. Il change de vie après avoir rencontré Julie, mais son passé revient à la surface, révélé par ses tatouages.
- Beautiful Loser de Maxime Roy : Michel, ancien junky en sevrage, fait les quatre-cents coups avec son fils Léo âgé de dix-sept ans, tout en essayant de gérer tant bien que mal le bébé qu'il vient d'avoir avec son ex, Hélène (Romane Bohringer). Mais les années de défonce ne l’ont pas laissé indemne.
- Mama lova de Jeff Taver, co-écrit avec Latigone N'Goma pour montrer le courage des femmes et aussi que l'on peut agir par elles contre les violences entre bandes. Le film a été tourné dans le quartier des Groux à Fresnes.
- Le coeur de pierre d'Olivier Binder : Pierre mène une vie solitaire de jeux et d’alcool. Un jour, il gagne le grand jackpot de son site de poker et décide alors de tout quitter pour recommencer sa vie sous le soleil de Provence. mais les choses ne vont pas tourner comme il le pense.