Bonjour Claire, pour vous présenter de façon originale, pourriez-vous nous donner 5 anecdotes sur vous qui vous caractérisent bien ?
- Lorsque je suis en dédicace, j’ai presque toujours un petit paquet de gommettes avec moi. C’est parce que je discute en même temps que j’écris (bavarde un jour, bavarde toujours), je me disperse, et du coup, je me trompe dans la date, ou dans le prénom, bref… ces gommettes permettent de camoufler joliment mes bourdes.
- Toujours en dédicace (mais aussi dans la vie quotidienne) : tout doit être symétrique ou bien ordonné, même sur mon stand (spéciale dédi à Jenny Nguyen, si elle lit ça un jour 😉). Au resto par exemple, j’ai la manie d’aligner mon set de table avec le bord de la table et de faire en sorte que les couverts soient à la même hauteur et à la même distance de mon assiette. De même, je place mes livres à dédicacer d’une manière particulière et à chaque fois que ça bouge, je remets tout en place illico. Pourtant, je ne suis pas une maniaque du rangement, on peut même me qualifier de bordélique, mais… j’aime le désordre symétrique, droit et équilibré.
- Sans être une gaffeuse professionnelle, j’avoue que je cultive une certaine « bourditude ». Des grands moments de solitude, j’en ai quelques-uns à mon actif. Le bon côté ? C’est que ça me fait autant d’aventures amusantes à raconter dans mes comédies romantiques. Attention, scoop : la plupart des gaffes vécues ou commises par mes personnages sont vraies !
- Je n’écris pas toujours en musique. Je ne compose donc pas de playlist pour écrire, le calme et le silence sont autant inspirants pour moi qu’une chanson que je risque de chanter ou qui pourrait m’emporter loin de mon texte. Par contre, il m’arrive d’écouter de la musique Zen et relaxante, c’est d’ailleurs comme ça que j’ai rédigé mon dernier livre.
- J’ai déjà dit que j’étais bavarde ? Eh bien je lui suis tant que parfois ma voix se casse. Enfant, ma mère m’a emmenée chez un ORL parce qu’elle était inquiète pour ma voix toujours enrouée et le médecin lui a dit que la solution était simple, il fallait seulement que je la ferme cinq minutes… Bon, ce n’était pas très élégant de sa part, mais il paraît que je n’avais pas arrêté de lui raconter ma vie pendant tout le temps de la consultation…
Si vous pouviez remonter dans le temps et donner un conseil à votre vous du passé qui sort de l’adolescence, quel serait-il ?
« Ose ! Vas-y, fais-toi confiance et continue à ne rien lâcher. Tu le vaux bien ! »
Quel est le roman qui a fait tilt dans votre tête et vous a donné envie d’écrire ?
Je ne saurais pas le dire. J’ai eu envie d’écrire très jeune donc… Allez, mes livres préférés (avant de me lancer dans l’écriture) ont été : Les trois brigands de Tomi Ungerer, les clubs des cinq et les Alice détective, L’histoire sans fin de Michael Ende…
Si vous pouviez diner avec un personnage réel ou fictif, quel serait-il et pourquoi ?
Hum… C’est une bonne question a laquelle je vais avoir du mal à répondre… Il y a tellement de personnes intéressantes avec qui échanger, qu’elles soient réelles ou fictives… Et comme en plus je suis bavarde ! Ou alors, dans un registre beaucoup plus personnel et lourd en émotion, peut-être que j’aimerais diner avec mon père. Nous ne nous sommes pas vus depuis des années et je n’ai pas réglé avec lui tous les problèmes que nous avons eus. Ça pourrait être l’occasion.
Quels sont vos genres de lecture de prédilection ? Vos auteurs favoris, ceux que vous pourriez lire et relire sans jamais vous lasser ?
Je lis à peu près de tout mais par phase : policier, thriller, fantaisie, fantastique, romance contemporaine, romance historique et j’en passe…
Côté auteurs, j’ai donc aussi pas mal de noms à vous soumettre, dans le désordre, et sans que ce ne soit exhaustif : Fred Vargas, Alain Damasio, Justine Niogret, Elisabeth Georges, J.K Rowling, Jane Austen, Anna Lyra, Sophie Jomain, Aya Ling, Fleur Hana, Helen Harper, Jacinthe Canet, Lily Haime, Denis Labbé, Boulet, Pénélope Bagieu, Samatha Bailly, Michel Bussi… Cela fait pas mal d’auteurs français 😊 Mais bien sûr, il y en a beaucoup d’autres.
Quelles sont vos sources d’inspiration ? Une anecdote à ce sujet ?
Ma vie et les observations que je fais au quotidien sont pour moi une grande source d’inspiration, même quand j’écris de la fantaisie. Les rencontres aussi. Un rien peu me faire partir en « inspiration » même si je ne sais pas toujours à quoi ça tient réellement. Un exemple ? Un jour, j’ai accompagné mes filles dans une boutique de mangas d’occasion (Manga DOKAZE pour le pas le citer 😉 ) Et je ne sais pas… Je suis tombée sous le charme de ce petit magasin tout simple, à la bonne ambiance et au gérant si sympathique. J’en suis sortie persuadée d’une chose : j’allais écrire une histoire qui tournerait autour de ce magasin, des mangas et des Otaku, ces jeunes filles passionnées de culture nippone. Bien entendu, mes personnages sont totalement fictifs, mais voilà, tout est parti de Manga DOKAZE. Ça a donné lieu à une grosse nouvelle parue dans un recueil pour la St Valentin et ayant pour titre (avec l’accord du patron de la boutique) Manga DOKAZE, bien sûr, puis c’est devenu un petit roman en attente de parution.
De la même manière j’ai créé le personnage de Zia après avoir croisé simplement le regard d’une femme en voiture. Je crois que ces rencontres, résonnent en moi, fond écho à ce que j’ai dans la tête et qui ne demande qu’à sortir pour devenir une histoire.
Quel est parmi tous vos personnages, celui qui vous a donné le plus de mal ? A l’inverse celui qui a été étonnamment très simple à écrire et à développer ?
Le personnage le plus simple à écrire, je crois que c’est celui de Mabelle. Je ne sais pas… je crois que je pourrais lui faire vivre encore mille aventures tellement il est facile pour moi de la faire vivre. Cela dit, je n’ai pas particulièrement de difficultés avec les autres non plus. C’est plus l’histoire qui tourne autour du personnage, la construction du récit qui me demande plus d’efforts. Là encore, avec Mabelle, c’était assez simple au niveau de l’intrigue. Alex et Zia ont à cet égard demandé plus de travail, de recherches, et m’ont donné quelques cheveux blancs (ou alors est-ce simplement la quarantaine qui a fait son office 😉 ) L’un des livres les plus difficiles à écrire a été mon premier véritable Urban Fantasy (actuellement en soumission, je croise les doigts). J’ai mis plusieurs années à le construire et le rédiger. Là encore, ce n’étaient pas les personnages qui m’ont donné du fil à retordre, mais bien l’intrigue, très complexe que je voulais développer. J’espère de tout cœur voir ce livre publier un jour.
Préférez-vous écrire des standalones ou des sagas ? Pourquoi ?
Encore une fois c’est une question intéressante. Je pense que je suis plus standalone que saga parce que comme pour les séries télé que je dévore, j’aime quand il y a une fin (et une fin pas bâclée, juste bonne à finir une série parce que les fans se lassent, non, une vraie fin pensée en amont et décidée depuis le début de l’aventure) J’ai aussi commencé par écrire des nouvelles, cela explique peut-être aussi mon gout pour les tomes uniques. Dire tout ce que l’on a à dire en le moins de mots possible, pour que ça dépote, que ça marque les esprits, sans délayer à l’infini pour faire de gros pavés ou des séries qui n’en finissent pas. Attention, je n’ai rien contre les sagas non plus, mais quand j’écris, j’aime voir le bout de mon travail. Par contre, si j’aime que chaque histoire soient indépendantes, j’aime aussi mes personnages et avoir/donner le leurs nouvelles, même les secondaires, j’aime donc beaucoup écrire (et lire) d’autres tomes indépendants, mais issus du même univers, des tomes qui concernent d’autres personnages principaux. Est-ce que cela fait une saga au bout du compte ? Est-ce que c’est paradoxal avec ce que j’ai dit plus haut ? Peut-être, après tout
Pouvez-vous nous parler de votre dernier roman qui sera l’honneur au Festival ?
Mon dernier roman a pour titre « Miss You » (comme la chanson des Stones) Il sera publié chez Collection Infinity en juillet (numérique) et sera donc tout chaud tout beau en papier pour le Festival.
Il s’agit d’une romance contemporaine sous fond d’été en Corse et de premier amour. Une histoire qui me tient beaucoup à cœur et dans laquelle j’ai mis beaucoup de moi. Voici le résumé :
Quand deux histoires d'amour s'entrecroisent...
Drey n’a jamais manqué d’amour, entourée par sa mère, Juliane, sa grand-mère et son arrière-grand-mère. Et tant pis si elle ne sait pas qui est son père ! Sauvage et imprévisible, pas question pour elle de se laisser marcher sur les pieds même si elle n’a que 20 ans. Ses problèmes avec un malfrat local l’incitent à accepter l’étrange proposition de Clarence, cet inconnu qui débarque chez elle un soir d’août pour lui parler de son père et lui demander de le suivre à Capestella. Au fil des semaines sous l’écrasant soleil de Corse, Clarence et Drey vont se rapprocher et la jeune femme découvrira enfin la vérité sur ses origines. Mais les leçons du passé leur permettront-elles de ne pas commettre les mêmes erreurs ?
Question traditionnelle que nous sommes obligées de poser : Le héros ou l’héroïne :
Parfait à épouser ? Jamie Fraser
Parfait pour passer du bon temps au lit ? Lucifer Morningstar (même si Jamie Fraser devrait bien faire l’affaire aussi 😉)
Qui vous a donné tout de suite envie de l’étriper dans d’atroces souffrances ? Ana Steele de « 50 nuances de Grey »
Et pour finir, un portrait chinois. Si vous étiez :
Une couleur : Le bleu, c’est une couleur calme, celle du ciel, que j’adore contempler et aussi celle des yeux de mes filles et de mon homme.
De la nourriture : Les lasagnes aux légumes de mon homme !
Une destination : La Corse, parce que c’est le lieu où se déroule l’action de mon dernier roman et que j’ai toujours aimé cette île que j’aimerais traverser en long en large et en travers.
Un animal : Le chat. C’est mon animal préféré. Il est comme moi, bordélique et maniaque, sage et barré, relou parfois, charmant aussi (enfin moi, est-ce que je suis charmante, c’est une vaste question…)
Un Disney : « Ponyo sur la falaise ». J’aime les Disney, mais le monde de Miyazaki est tout de même mon préféré, ses héroïnes sont fortes, indépendantes, et les sujets humanistes et écolos font échos en moi.
Un héros Marvel ou DC Comic : En premier lieu, j’aurais dit : Wonder Woman, l’héroïne de mon enfance. Mais récemment, j’ai vu Captain Marvel et depuis, entre les deux, mon cœur balance.
Une chanson : Miss You des Rolling Stones, le titre de mon prochain roman, évidemment.
Un des 7 péchés capitaux : La gourmandise. Même mes élèves le savent, à l’école, je suis une gourmande, j’aime le chocolat et les bonbons, par exemple, j’aime croquer la vie à pleine dents !
Un vêtement : Un bon vieux jean bien confortable et bien ajusté (en somme qui ne me grossit pas). Je ne suis pas particulièrement attachée aux vêtements. Ils sont là pour me couvrir avant tout et même si j’aime bien les robes et les jolies tenues, je ne suis jamais aussi à l’aise que dans un jean et un t-shirt un peu seyant.
Une citation : « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous », de Paul Éluard. Cette phrase me parle, résonne en moi et je l’utilise même régulièrement dans mes textes. J’y crois beaucoup.
Merci infiniment et rendez-vous au Festival du Livre Romantique !
Merci à vous de m’avoir proposé cet ITW, c’était très sympa de répondre à ces questions que je ne me posais pas forcément !