Magazine Journal intime
Dans le cabinet du notaire, des tableaux représentent des scènes de chasse réalistes par temps d’automne. Des rideaux de pluie, des bois sombres, des terrains boueux où le sillon des machines a dessiné des monticules réguliers que piétinent les hommes. « C’est pour mettre en condition » explique le notaire, un petit homme bossu qui sent la naphtaline et le désodorisant à la lavande. Je sais que dehors le soleil ne faiblit pas et qu’il fait un temps superbe. Mais à cet instant je n’ai plus aucune certitude sur rien.