[Dossier] Tous les films de la saga Rambo classés du meilleur au moins bon

Par Onrembobine @OnRembobinefr

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John Rambo vient de faire son grand retour au cinéma dans Rambo : Last Blood. Une suite à la fois redoutée et espérée, que Sly a co-écrite mais n’a pas souhaité diriger, laissant les commandes au metteur en scène de Kill The Gringo, Adrian Grunberg. Last Blood qui a par ailleurs déchaîné les critiques mais, et c’est bien le plus important, ravi les fans. Ceux de la première heure et les plus jeunes. Aujourd’hui que Stallone semble en avoir fini avec le personnage (même si, avec lui, rien n’est jamais terminé tant qu’il n’y a pas eu la cloche), un petit bilan s’impose. Quel est le meilleur Rambo ? Quel est le moins bon ? Quel est le plus moyen ? Autant de questions qui trouvent leurs réponses ici :

1. Rambo (Ted Kotcheff, 1982)

Le premier et aussi le meilleur. Adapté du roman éponyme de David Morrell, Rambo (First Blood en version originale), bien avant d’être un film d’action en forme de survival forestier, est l’un des plus éloquents films sur le traumatisme vietnamien. Sylvester Stallone, alors en plein triomphe grâce à Rocky (le troisième volet sort la même année), trouve ici son deuxième rôle iconique et incarne à lui tout seul une problématique à l’époque relativement passée sous silence. L’acteur qui, grâce au monologue de fin, prouve de quel bois il est fait. L’un des films les plus importants du début des années 80.

Bodycount : 1 (et encore, Rambo n’est pas directement responsable. La seule victime tombe en effet accidentellement de l’hélicoptère dépêché par la police dans la montagne pour traquer Rambo).

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2. Rambo 2 : La Mission (George Pan Cosmatos, 1985)

L’un des plus gros succès de Stallone. Rambo qui passe de paria à super soldat capable à lui tout seul de réparer le préjudice causé par la guerre du Viet-Nam. « Cette fois on y va pour gagner ? » dit-il au Colonel Trautman, qui lui répond « cette fois, ça dépend de toi John ». Et en effet, ça dépend de lui, même si pour John, l’ennemi n’est pas forcément là où on l’attend… Sous couvert d’une nouvelle charge plus virulente qu’il n’y paraît envers la politique des États-Unis (et tant pis si Reagan a compris tout le contraire en faisant de Rambo le glorieux porte-drapeau de l’Amérique triomphante), Rambo 2 est un pur film de guerre comme on en fait plus. L’un des films d’action les plus aboutis des années 80. Un pur festival pyrotechnique dominé par la prestation bestiale d’un Sly en pleine possession de ses moyens. Stallone qui a peut-être d’ailleurs vu le personnage lui échapper à ce moment-là…

Bodycount : 75

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3. John Rambo (Sylvester Stallone, 2008)

Stallone reprend les choses en main 20 ans après le troisième volet. Rambo, à nouveau exilé, se débat avec ses propres démons mais doit aussi replonger dans un bourbier ultra violent. Ultra violent, ce quatrième volet l’est d’ailleurs. Aux manettes, Sly ne fait pas les choses à moitié, aussi bien devant que derrière la caméra. Sauvage, concerné, brutal et gore, John Rambo remet les pendules à l’heure. Une référence assurément.

Bodycount : 254

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4. Rambo : Last Blood (Adrian Grunberg, 2019)

Ce cinquième volet, personne n’y croyait. Il y a quelques années, Sylvester Stallone lui-même ne l’envisageait même pas. Surtout après la superbe conclusion de John Rambo, qui voyait le héros enfin rentrer chez lui… Mais finalement, le vétéran est revenu au cœur de l’action, dans une guerre d’un autre genre. La jungle laissant la place à la ville, dans ce western moderne crépusculaire, désabusé et sanglant. Sans céder la moindre parcelle de terrain,Last Blood s’est fait étrillé par la critique, qui n’a pas vu les passionnantes symboliques (avec le labyrinthe notamment, Rambo devenant une sorte de Minotaure) pour ne retenir que ce qu’elle a voulu y voir de négatif. Un film certes pas super indispensable de prime abord mais qui a néanmoins réussi à s’imposer. À nouveau à l’arraché, dans le sang, la sueur et les larmes…

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5. Rambo 3 (Peter MacDonald, 1988)

Le Colonel Trautman va chercher Rambo pour l’emmener au cœur du conflit, en Afghanistan, contre les Russes, dans une ambiance très fin Guerre Froide. Si ce troisième volet reste un film de guerre plus qu’honnête, avec d’authentiques fulgurances guerrières et un Sly en pleine forme physique, l’arrivée dans l’équation d’un humour plus léger casse relativement la dynamique du personnage. Ses punchlines étant aussi hilarantes que dommageables à sa noirceur (« j’ai vidé quelques chargeurs »). Rambo 3 dont l’un des travers est donc d’embrasser avec trop de zèle certains canons inhérents aux blockbusters de l’époque, en sacrifiant au passage la complexité du héros, ici dans une logique beaucoup plus terre-à-terre.

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Bodycount : 115

@ Gilles Rolland