Un cairn est un tas de caillou qui sert de repère en montagne. Ajouter des cailloux au tas est l’affaire des bons marcheurs qui doivent s'occuper en attendant les fainéants du groupe qui traînent toujours la patte ou qui font des photos artistiques en photographiant... des cairns.
Les inuksuit pouvaient aussi servir de point de repère ou de cairn identifiant la position d'une cache pour la nourriture…
6 ans plus tard, je découvris que le cairn pouvait s’appeler une Monjoie.
Et aujourd’hui je découvre un article qui critique la prolifération de cairns. Qui est-ce que ça gène me dis-je ? Encore des journalistes en mal de copie.
Effectivement, cette prolifération peut être idiote. Empiler des cailloux n’est pas toujours une bonne idée quand cela devient une mode sur les plages et que les vacanciers multiplient ce qu’ils considèrent comme leurs œuvres d’art. Et bien sûr les réseaux sociaux s’en mêlent et amplifient le phénomène. Sur Instagram, les pierres s'amoncèlent paraît-il. Et puis en montagne, dans le brouillard, quel cairn faut-il suivre ?
Étymol. et Hist. 1. 1797 carn « construction préhistorique, peut-être à usage funéraire » 1833 cairn (Michelet, Hist. de France, 1, 200 [1879] ds Quem.); 2. p. ext. 1860 « abri de pierre construit par les explorateurs polaires » Terme écossais, attesté au sens 1 sous la forme carne depuis le xvies. Devenu cairne, cairn en écossais, issu du gaélique carn « tas de pierre », auquel correspondent l'ancien irlandais, le kymr. et le breton carn, qui sont peut-être à rattacher à la racine i.-e. kar- « dur », v. caillou.