Pour vos beaux yeux et votre beau visage,
Et la douceur de ce divin langage
Dont vous tenez tout le monde enchanté,
Cloris, on doit souffrir votre fierté,
Et prés de vous avoir moins de courage.
Il est donc vrai, que je ne fus pas sage,
De ne pouvoir endurer un outrage,
Moi que l'Amour tient si bien arrêté
Pour vos beaux yeux.
A tout souffrir désormais je m'engage,
Et dans les fers d'un éternel servage,
Et les rigueurs de votre cruauté,
Je chanterai votre extrême beauté,
Et je ferais mille fois davantage
Pour vos beaux yeux.
Vincent Voiture
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