On dit qu'il a 45 ans et 20 ans de services rendus à la nation. Il est paraît il dur d'oreille mais plutôt doux avec ses pareils. Et ce qui ressort de tous les rapports de police, c'est qu'il s'est converti à l'Islam. Et que depuis, il ne serre plus les mains des dames. Autrement dit, nous avons déjà de quoi saisir le cœur du drame : l'Islam.
On nous apprendra après une courte investigation, que monsieur s'est radicalisé à l'insu de notre plein gré. Son portable, son ordinateur et son entourage vont peut-être confirmer ce présage. Car, la presse laisse croire qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'un dérapage contrôlé, prémédité, autrement dit, un attentat pour terroriser.
Iront-ils jusque là ?
Ou préfèreront-ils préserver l'image de la police en évoquant une démence factice ?
Pour ma part, je pousserais le bouchon un peu plus loin en me posant une seule et unique question, digne de ce nom : l'assaillant a-t-il agi en tant que converti ou en tant que perverti ? Je n'ai pas besoin de réfléchir longtemps pour répondre à la question... puisque la réponse est déjà contenue dans la question : car un converti qui agit comme il a agi, ne peut être qu'un perverti. Et même si tous les pervers de l'univers vous disent le contraire, sachez qu'ils ne cherchent qu'à vous contraindre de voir les choses de travers... ou de vivre dans un monde à l'envers.
Et là, je tombe sur une question subsidiaire qui voudrait me faire douter... même de la lumière : et qui donc l'a perverti sinon son nouveau parti pris religieux ?
Parce que vous croyez vous y connaître en matière de conversion, alors que vous ignorez tout de la perversion, de cette passion du mal pour le mal.
Mettez un Dieu entre les mains d'un pervers, et il en fera un démon.
Dit autrement : l'homme au couteau ne s'est pas converti à l'Islam, il a perverti l'Islam. C'est cela la perversion... ou la perversité des méchants qui se font passer pour des honnêtes gens.
Retenez donc le maître mot de cette histoire crue et cruelle : la perversité.
Il n'y a pas d'autre mot pour vous distraire que la perversité des faits et de l'interprétation des faits.
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