- Santiago H. Amigorena. Le ghetto intérieur (POL)
- Nathacha Appanah. Le ciel par-dessus le toit (Gallimard)
- Dominique Barbéris. Un dimanche à Ville-d'Avray (Arléa)
- Jean-Luc Coatalem. La part du fils (Stock)
- Jean-Paul Dubois. Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (L'Olivier)
- Léonora Miano. Rouge impératrice (Grasset)
- Hubert Mingarelli. La terre invisible (Buchet Chastel)
- Amélie Nothomb. Soif (Albin Michel)
- Olivier Rolin. Extérieur monde (Gallimard)
Côté roman français, Violaine Huisman, Myriam Leroy, Jean-Noël Orengo, Monica Sabolo, Jean-François Samlong et Martin Tince ont disparu. Il reste Santiago H. Amigorena, Brigitte Giraud, Claudie Hunzinger, Victor Jestin, Luc Lang, Kevin Lambert, Guillaume Lavenant, Vincent Message et Christine Montalbetti. Cinq romans étrangers ont également été oubliés. On n’oubliera pas nécessairement pour autant les noms de leurs auteurs et autrices, Selahattin Demirtas, Giogio Falco, Lidia Jorge, Christian Kracht et Regina Porter. On se souviendra peut-être davantage de celle ou celui qui, parmi les huit retenus, recevra le Médicis étranger : Nina Allan, Mircea Cartarescu, Arno Geiger, Jennifer Nansubuga Makumbi, Joyce Carol Oates, Edna O’Brien, Auður Ava Olafsdottir ou Manuel Vilas.
Quatorze essais composent la première sélection, avec des choix assez étranges en faveur des Éditions Verdier (je suis pour cette maison, mais peu favorable à l’idée de déplacer complètement les territoires des genres) puisqu’un épais recueil de nouvelles signé Didier Daeninckx ou le superbe récit d’Anne Pauly sont rangés ici. Admettons, le jury Médicis fait ce qu’il veut, après tout…