Puis, j'ai compris, que c'était la métaphore moderne du philosophe, de l'apprenti (sage). Celui qui ne peut afficher qu'une diversité de différences vécues durant ses nombreux voyages, revenant à la maison, métisse, métissé, avec de nouveaux gestes, d'autres usages. J'ai enfin saisi que c'était aussi, le sort de celui qui a pris des chemins de traverse, qui est différent parce qu'il a une expérience unique.
De celui qui a refusé d'être fondu dans le rail, dans les habitudes et dans les fonctions ordinaires auxquels il ne croit pas. Ce manteau est alors le résultat de sa liberté. À son retour, il a la tierce place, celle qui prend avant tout un sens spatial et temporel puisque c'est le milieu, le col, le point de passage, mais aussi le midi de l'apprentissage, l'instant béni où l'idée illumine, où le corps intègre enfin le geste tant répété et où la certitude vient que la chose est désormais possible, qu'elle est à portée de main !
Miracle laïque de la tolérance, de la neutralité bienveillante, de l'accueil et de la paix. Cet homme a pris le meilleur chemin, celui des plus longs détours et qui l'ont conduit au miracle de l'inventivité, de la liberté de l'invention, et de la pensée authentique, car libre... Cet arlequin-là est devenu philosophe !