Il y en a qui vont tout de suite dire : "Nooon! C'est le pote à Alex turner qui chante dans c't'album! J'pense pas qu'ça va l'faire vu que les Rascals sont connus uniquement grâce au duo des Last shadows puppets!". C'est vrai que le trio n'invente rien et manque cruellement d'originalité. Mais les jeunes Rascals déboulent un rock qui défonce la boulette! Il ne suffit d'écouter qu'un seul titre de leur opus pour se laisser emporter par la délicieuse vague rock'n'rollesque ... La guitare et la batterie s'enchaînent et se battent, à l'aide de riffs menaçants et de rythmes qui se dévissent. Mais la voix charismatique de Miles Kane à la Alex turner (oui?) reprend aisément le dessus en mettant tout le monde d'accord sur des mesures en perpétuel changement. C'est une gravitation nébuleuse dans un rock saccagé où toutes les chansons défilent et se ressemblent. Par moment, comme plongés dans un néant total, on décroche, on entend sans écouter; dans un stade légumeux. C'est affreusement dommage, on commence à s'en lasser! Le son reste vif, tenace, mais nous ne suivons plus la troupe dans ses délires saupoudrés de psychédélisme. Nous sommes virtuellement fouetté par un groupe dont on va beaucoup entendre parler. Peut être trop.
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Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble