pour les réceptions d’été. Le palais Catherine se distingue par sa longue façade de 350 mètres peinte en un bleu profond et flanquée de colonnes et pilastres blancs et de dorures, de cariatides, immenses statues de couleur ocre. A gauche, les coupoles de la chapelle palatine restaurés à la feuille d’or brillent au soleil. De magnifiques grilles d’entrée s’ouvrent sur l’allée d’honneur qui mène au palais. Sur les murs longeant le grand escalier d’honneur en marbre de Carrare qui mène à l’étage, est exposée une belle collection de porcelaines de Chine et du Japon, vases et bougeoirs posés sur des éléments décoratifs. Entièrement réalisée en ambre, en or et en pierres précieuses, la Chambre d’ambre était un chef-d’œuvre de l’art baroque, largement considéré comme le trésor artistique le plus important au monde. Recherchée depuis plus de 70 ans par les chasseurs de trésors les plus fervents qui refusent de baisser les bras et cherchent à la retrouver. Au début du XVIIIe siècle, le roi de Prusse Frédéric Ier avait commandé une série de panneaux de marqueterie d'ambre pour son palais baroque de Charlottenbourg, La Chambre d'ambre avait été créée par des spécialistes allemands pour le roi Frédéric-Guillaume Ier de Prusse. Elle avait été par la suite offerte par le roi de Prusse au tsar de Russie Pierre le Grand en 1716. Plusieurs fois rénovée, elle avait une surface de 55 mètres carrés et contenait plus de six tonnes d'ambre. Volée par les Allemands en 1941, elle est considérée comme perdue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Il existe plusieurs versions de son possible emplacement. Une des hypothèses veut que cette chambre soit cachée sur le territoire de la région de Kaliningrad (ancien territoire de la Prusse-Orientale appartenant à l'époque à l'Allemagne). Selon d'autres, elle pourrait se trouver quelque part en Allemagne, en Pologne, en République tchèque ou encore au fond de la mer Baltique.
Plusieurs éléments de la Chambre d’ambre survécurent bel et bien à la Seconde Guerre mondiale : en 2000, l’Allemagne rendit à la Russie deux pièces des décorations de la chambre, une mosaïque florentine et un bureau d’ambre. Cependant, la majeure partie de la chambre a probablement disparu définitivement, poussant des sculpteurs et scientifiques russes à chercher à recréer le chef-d’œuvre perdu. De 1979 à 2003, un extraordinaire travail de reconstitution, fondé sur les rares photos de la chambre, mobilisa plusieurs dizaines d’artisans, qui façonnèrent 6 tonnes d’ambre brut pour recréer la pièce, après vingt-quatre ans d’effort. Elle fut inaugurée, au palais de Tsarkoïe Selo, le 31 mai 2003, à l’occasion du tricentenaire de Saint-Pétersbourg, en présence de Vladimir Poutine et de nombreux dirigeants européens, dont Jacques Chirac.
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