Silence radio sur l'incendie gigantesque de l'usine Lubrizol à Rouen. Le spectaculaire incendie qui s'était déclenché dans la nuit de mercredi à jeudi n'est pas sans risques !
Créée en 1954 sur les bords de Seine, l'usine Lubrizol, où travaillent environ 400 employés, fabrique et commercialise des additifs qui servent à enrichir les huiles, les carburants ou les peintures industrielles. L'usine appartient au groupe de chimie américain Lubrizol Corporation, lui-même propriété de Berkshire Hathaway, la holding du milliardaire et célèbre investisseur américain Warren Buffett.
Pas un élève n'est touché par la pollution selon le Ministre de l'éducation (il n'y a pas un seul enfant dans les écoles puisque tout est fermé), Air Normand refuse de divulguer ses résultats d'analyse sur la Métropole, et la communication de l'état est silencieuse avec des langage présentent l'avantage d'assurer une cohérence entre les différents discours : " lavez-vous les mains après avoir touché la suie " ou encore " ne mangez plus vos légumes ".
La Seine est largement polluée par des galettes de pétrole, on évoque des fûts radioactifs sur le site, des oiseaux morts et de la suie un peu partout sur la ville. Les habitants sont toujours en confinement et les écoles fermées. Alors qu'un nuage de fumée " odorant mais sans toxicité aiguë " (aiguë ?) traverse la région jusqu'au Nord de la France, sur place au lendemain de l'incendie de l'usine, Agnès Buzin, ministre de la Santé, déclare quand même que " La ville est clairement polluée ".
Courage aux habitants de la capitale normande.