L'image que vous voyez est si révélatrice du personnage, qu'on ne pouvait pas oublier de l'inclure dans l'article. Ronny Turiaf. Personnage attachant, dont chacun alloue sa gentillesse, sa simplicité, son courage et son abnégation.
Ce qui est clair, c'est qu'on ne peut pas enlever les deux derniers adjectifs au bonhomme. En effet, alors que L.A le choisit en trente-septième position de la draft 2005, les médecins de la franchise lui détecte une malformation cardiaque nécessitant une intervention chirurgicale immédiate, avec de possible répercussions sur son futur. Les Lakers jouent la carte humanitaire et décide de lui offrir un contrat, malgré l'opération et l'indisponibilité qui s'en suit. En février 2006, soit six mois après l'opération, Turiaf refoule les parquets de NBA. Voila pour le côté idyllique.
Vous savez pertinemment que Turiaf vient de signer chez les Warriors de Golden State. Donc, s'il ne fait plus partie de l'effectif des Lakers, à quoi bon écrire un article sur ce désormais ex-angelino?
Tout simplement pour rappeler les conditions dans lesquelles ce tranfsert s'est effectué et pour aussi révéler la face cachée de ce que l'on appellera “un jeu de duppes”…
En effet, chaque amateur de NBA sait que Turiaf joue pour les Lakers depuis deux ans. Chaque amateur de NBA décrit aussi toute l'envie qu'a déployé ce dernier pour revenir au plus haut niveau, mais aussi toute l'énergie qu'il use a encourager ses coéquipiers sur le bord de la touche, pour ne pas dire le bout du banc. Ce que chaque amateur de NBA oubliera certainement de dire, c'est que cet aspect de l'homme qui jaillit sur le joueur, cache en fait un véritable problème, son niveau. Car, qui est capable de définir le niveau de jeu du français. Personne. Et pourquoi? Certes à cause du faible temps de jeune offert par Phil Jackson au martiniquais mais aussi à cause du faible rendement traduit chaque soir sur le feuille de match… Une feuille de match souvent vierge de points, mais remplie de fautes et de rebonds. Une feuille de match souvent révélatrice… Autrement dit, Ronny Turiaf nous a duppés. Il nous a montré un aspect respectable de sa personnalité pour mieux nous cacher ses vrais performances.
Car, ne nous y trompons pas, Ronny a eu sa chance chez les Lakers. Plusieurs fois même. Et la ou Leon Powe alignait 25 points pour 17 minutes de jeu, Ronny alignait un seul petit points, pour deux fautes… Mais bien avant ces Finals, Turiaf disposait de temps de jeu lors de la blessure de Gasol. L'intérieur espagnol absent, on se disait qu'il ne faudrait pas des centaines d'opportunités pour que Turiaf saisisse sa chance, et brigue une place dans la rotation encore meilleure. Mais rien. Nada. Nothin'.
Si certains me répliqueront qu'un basketteur ne se fait pas qu'aux statitiques, je répondrai qu'ils ont raison. Si d'autres ajoutes que Ronny à toujours su se contenter de sa place au sein de l'effectif, j'abonderai également en leur sens. Mais si d'autres me rétorquent que Turiaf à toujours été loyal envers les Lakers, je leur exprimerai mon désaccord. Car quelqu'un qui est attaché a sa franchise comme il s'est déclaré être plusieurs fois, ne crache pas dans la soupe une fois une offre d'un concurrent arrivé. Car malgré la petitesse de l'offre des pourpres et or, Ronny avait plusieurs jours pour re-discuter son contrat et par la même l'offre qui venait de lui être soummise, mais au lieu de cela, il a choisit de se braquer, de ne pas attendre une nouvelle offre, et de partir sur son grand cheval blanc vers Golden State..
Malgré le déception que nous éprouvons pour le comportement des deux parties, et en particulier pour celui du joueur, nous n'oublions pas que Turiaf a aussi apporté sa pierre à l'édifice la saison dernière et qu'il a une responsabilité dans le superbe parcours de la franchise.
Mais on auraît rêvé d'une autre fin.