Tolkien (Ciné)

Publié le 25 septembre 2019 par Bigreblog

Bonsoir les gens!

Maman Bigre est de retour, en tout cas, elle l’espère, pour quelque temps. Et comme elle se sentait d’humeur à regarder des films le weekend dernier (le 22 septembre, Journée Internationale du Hobbit qui coïncide avec l’anniversaire de Bilbo et Frodo Baggins, ndlr), elle en a profité pour sortir les mouchoirs et hurler de l’elfique à son écran.

Et oui, elle a regardé Tolkien. Elle, c’est moi, et je vais cesser de parler à la troisième personne et plutôt discuter de ce très beau film certes, pas parfait, mais terriblement touchant…

Le tout? Sans spoiler!

Synopsis

John Ronald Reuel Tolkien, jeune homme plein d’imaginations, n’est pas né auteur prolifique de plusieurs romans nous emmenant sur la Terre du Milieu. Voici son histoire…

In a hole in the ground…

Ça ne surprendra personne que j’annonce que je suis une fan inconditionnelle de Lord of the Rings, que j’ai deux tatouages qui sont consacrés aux travaux du Professeur, que j’ai appris l’alphabet elfique parce que j’avais envie, et que je sais baragouiner deux-trois phrases en Sindarin et en nanique.

Du coup, dès qu’on a annoncé un film racontant la genèse de l’auteur qui a littéralement changé ma vie (j’écris…grâce à lui), je n’ai pu que sauter de joie et me jeter sur mes versions longues pour embrasser du regard ce monde que j’aime tant.

Tolkien est d’abord ça: un film qui veut nous présenter la personne derrière l’auteur, les évènements qui, plus tard, lui inspireront ces travaux dont les noms font frémit: The Hobbit; The Lord of the Rings; The Silmarillion. Ces évènements, ces personnes aussi, qui vont lui inspirer des personnages, des scènes, des actions, des intrigues.

Et, au départ, quelle idée merveilleuse que de nous référencer ces moments bénis. Sauf que…sauf que le film prend le parti de mettre des références partout, un peu trop d’ailleurs, choisissant le parallèle parfois superflu plutôt que la citation en clin-d’œil.

Trop c’est trop, et ce que je préfère de la plume de Tolkien, à savoir son côté linguiste, inventeur de langues, n’est que mentionné, okay, pendant ce qui est certainement la meilleure partie du film, mais trop peu à mon gout.

Soyons honnêtes: ça n’enlève rien à la qualité du film qui reste extrêmement agréable, sans temps mort, et esthétiquement sublime.

Plus un bonus musique, mais vous comprendrez pourquoi.

There lived a Hoult…

Casting?

On commence avec Nicholas Hoult, qui s’est vu offrir la lourde tâche d’incarner le Maitre après des rôles plutôt mainstream. Mais, comme toujours, il joue extrêmement bien.

Edith, qui lui inspirera plusieurs personnages, est elle incarnée par Lily Collins, qui a réussi à me faire oublier qu’elle ne connaissait rien à l’univers de Middle Earth avant de tourner le film.

Parmi les autres, je citerai l’extraordinaire Sir Derek Jacobi dans un rôle juste parfait pour lui; et Anthony Boyle, qui n’arrête pas de m’impressionner et qu’il va falloir sérieusement surveiller.

Bref, Tolkien est un bon biopic. Pas tout à fait parfait, mais très agréable  regarder.

Note: 7,25/10 (scénario: 6/10jeu: 9/10BO: 8/10 (bonus pour la fin)biopic: 6/10)