On s'acharne à donner à l'autre ce qu'il ne veut pas un peu comme se débarrasser d'un sentiment dont on se sait pas quoi faire. On attend de l'autre qu'il nous donne ce qu'il ne veut pas.
L'amour à sens unique presque. Reste la tendresse de l'habitude. Les mots qui arrivent à sortir sont amers.
La nostalgie, les souvenirs entretiennent l'espoir de jours meilleurs, mais au fond à quoi bon ?
Pourquoi dépenser tant d'énergie pour de telles Chimères ? Admettre et s'y résoudre ne serait-il pas préférable?
Casser les choses avant qu'elles ne s'effritent seules, usées par le temps et les raccommodages incessants ?
L'Amour ne peut pas tout. Quand il y en a moins ou pas, encore moins.
Il y a trop de vague à l'âme et de bleus au coeur pour pouvoir raisonner à froid. Mais la distance, quand on y croit pas ne fait que creuser le fossé.
Aimer l'autre pour ce qu'il est et ce qu'il offre est peut-être utopique?
Ne plus savoir ce qui fait battre notre coeur. Ne plus sentir l'autre à sa hauteur.