Roman - 150 pages
Editions Folio poche
Prix Pulitzer - 1953
Prix Nobel de Littérature - 1954
Le jeune Manolin a l'habitude d'accompagner en mer le vieux Santiago, mais voilà plus de 80 jours qu'ils ne pêchent rien, ne rapportent rien. Les parents du jeune homme décident de prochainement le faire embarquer sur un autre bateau. Manolin va voir le vieux tant qu'il peut, jusqu'à son départ. Santiago retourne alors seul en mer, et, patient, il va faire la pêche de sa vie : attraper un énorme marlin, si gros qu'il va devoir le suivre tout en mettant toutes ses forces à ne pas casser la ligne ou l'hameçon… Bientôt, il va enfin pouvoir montrer aux autre hommes qu'il en est toujours capable…
Le vieil homme et la mer, c'est tout d'abord un vieil homme, Santiago, le pêcheur, et un enfant, Manolin, qui sont unis par un immense amour et un profond respect. Il y a la solitude aussi, puis la lutte de l'Homme contre la Nature, mais une lute qui là aussi saura être empreinte de respect vis-à-vis de l'espadon.
Extrait :"Ils naviguaient bien, et le vieil homme laissait tremper ses mains dans l'eau salée et essayait de garder la tête claire. Il y avait de hauts cumulus, et assez de cirrus au-dessus d'eux pour qu'il sache que la brise durerait toute la nuit. Et tout le temps le vieil homme regardait le poisson, pour être sûr que c'était vrai. C'était une heure avant que le premier requin les attaque."
Je n'ai été ni emballée ni transcendée par cette histoire, pourtant Dieu sait si j'aime les romans qui se déroulent en mer.Un roman humble sur la misère et le danger, qui embrasse terre et mer. Une parabole éprouvante.
Critique d'une rédaction lycéenne - Médiapart