Pour fêter le centenaire du vieux poète beat, je me suis rendu à San Francisco à la fin de l’été. J’y ai pris un cable car avec lequel j'ai déjeuné dans le ciel et contemplé le golden gate. Lorsque je suis arrivé devant la librairie City Lights, mon cœur a produit un dératé étrange. Je suis resté un moment sur le trottoir, les yeux grand ouverts dans la brise océanique. Quand je suis entré, j’ai demandé Lawrence Ferlinghetti mais le jeune type dépenaillé a tiré sur son joint et éclaté de rire dans un nuage de fumée grise.