Babillarde, qui toujours viens
Le sommeil et songe troubler
Qui me fait heureux et content,
Babillarde aronde, tais-toi.
Babillarde aronde, veux-tu
Que de mes gluaux affutés
Je te fasse choir de ton nid?
Babillarde aronde, tais-toi.
Babillarde aronde, veux-tu
Que coupant ton aile et ton bec
Je te fasse pis que Térée?
Babillarde aronde, tais-toi.
Si ne veux te taire, crois-moi,
Je me vengerai de tes cris,
Punissant ou toi ou les tiens.
Babillarde aronde, tais-toi.
Jean-Antoine de BAÏF
Partager cet article
Repost 0Vous aimerez aussi :
Poètes D'hier
« Article précédent