Ballroom e yōkoso est un manga de Tomo Takeuchi qui est toujours en cours et publié dans le magazine Monthly Shōnen Magazine depuis 2011. Oui, il s’agit bien d’un shonen qui parle de danse de salon ! Ce ne sont pas les sentiments de notre jeune héros qui vont être décryptés, mais son talent inné pour la danse et la façon dont il va se lancer dans la compétition.
Il existe neuf tomes, inédits en France, mais que vous pouvez lire en anglais, si vous ne maîtrisez pas le japonais. Je vais vous parler de son adaptation en anime, les 24 épisodes sont disponible sur Prime video.
Tatara Fujita est un adolescent qui ne sait pas quoi faire de son avenir, bien que son père et son titulaire de classe tentent de le pousser à se décider, sans succès. Le jeune homme essaie tout de même de trouver quelque chose qu’il pourrait poursuivre de toute sa vie, mais sans réelle motivation. Un jour, après une conversation avec son titulaire de classe, Tatara est intrigué par une affiche posée sur un lampadaire recherchant des employés pour travailler à temps partiel.
Au même moment, d’anciens camarades de classe apparaissent et lui extorquent de l’argent tout en se moquant de lui. Avant que les choses ne dégénèrent, un homme à moto apparaît et intervient pour qu’ils fichent la paix à Tatara: il s’agit de Kaname Sengoku, un danseur professionnel et très populaire. Une fois les intimidateurs partis, le motard saisit le jeune et l’emmène dans le studio de danse Ogasawara, croyant que ce dernier était trop timide pour entrer, alors qu’en réalité, l’affiche d’emploi se trouvait juste à côté de celle du studio de danse. À partir de ce moment, Tatara découvre un nouveau monde, celui de la dans de compétition. Lui qui a toujours été indécis devient rapidement passionné pour cette discipline sportive.
On doit cet anime au studio Production IG qui ont fait un excellent travail. Il est réalisé par Yoshimi Itazu et écrit par Kenichi Suemitsu. et adapte le manga avec passion. C’est Takahiro Kishida (run to the wind, Haikyu!!, Jojo’s Bizarre Adventure) qui a travailler sur le chara design, on le reconnait à son style reconnaissable sans pour autant dénaturer le style de l’auteure d’origine.
Les danses sont vraiment belles, alors que ce n’est que de l’animation pour la télé on est loin de la fluidité d’un long métrage par exemple, cependant ils ont vraiment réussi à exploiter ce qu’il avait en main pour rendre les danses magnifiques.
J’ai beau avoir entrevu quelques extraits de danse avec les stars, je ne suis pas du tout une passionnée de danse. J’ai tout de même tiqué quand dans la conversation ils parlent du 10 dance, un championnat du monde professionnel où des danseurs font les 10 danses de salons. Normalement lors des compétitions, c’est cinq danses seulement. Bref, on va en apprendre beaucoup et on va surtout vibrer de compétitions en compétitions. J’ai eu plus de mal avec la seconde partie parce que entre Tatara et sa nouvelle partenaire c’est explosif. Mais on comprend par la suite pourquoi c’est si compliqué entre eux. A final, j’ai fini par apprécier cette partie de l’histoire, avec tout de même une petite préférence pour le début.
Le manga n’étant pas terminé même si on a une conclusion à la série, on sent bien que d’autres compétitions vont jalonner la vie de Tatara. Cependant, l’auteure ne semble pas beaucoup avancer sur cette série, le denier tome date de 2017, et elle a publié un autre titre entre temps. En tous les cas la publication continue, ce qui est bon signe, il faudra juste être patient et guetter la sortie US du titre.
J’ai dévoré Welcome to the Ballroom, une série peu connue, mais qui vaut vraiment le coup d’œil. Profitez en tant qu’elle des disponible sur Amazon Prime video ce serait bête de passer à côté de cette perle.