L'étau se resserre sur certains vers de terre
Qui ont toujours cru bon de violer les bonnes manières
Ou qui ont toujours su tirer profit des trous de la matière
Du sexe, du pouvoir et de l'argent qui polluent l'atmosphère
Ils se sont sentis affranchis et ont franchis toutes les frontières
Sans le moindre souci pour nos pères et nos repères
Ils ont opposé sans vergogne le frère à son frère
Et transformé tout état de fait en état de guerre
En réduisant toute équation à leur sordide calcul binaire : le feu de l'enfer ou le nœud de vipères
Comme si c'était la seule alternative dont nous étions dépositaires
Avec le mauvais, le faux, le laid comme seules particules élémentaires
L'air de rien, ils nous ont pompé l'air
En sanctifiant le divorce entre le ciel et la Terre
Il n'y a plus de rêve à faire, que des cauchemars à défaire
Toi le serpent, lui le pigeon et moi comme cache misère
C'est moi, c'est toi ou c'est lui qui désespère le monde ou l'exaspère ?
Lequel est le plus à l'origine de ce climat délétère ?
Ou l'on sépare demain d'hier ... Et hier d'avant-hier sous prétexte que le jour d'aujourd'hui est éphémère
Qui a volé, qui a violé, ultra violé la chair de ma chair ?
Qui a rendu vaine toute parole sincère ? Qui a vidé de sens, tout mystère ?
Toi, lui, moi ou notre système déficitaire ?
Ou les coupables sont ceux qui se font prendre et les victimes celles qui se font entendre ?
Misère ! Misère ! Misère !
Qui a le pouvoir de l'ouvrir ? Qui a le devoir de se taire ?
Et même si c'est immonde, je me dis qu'il y a un monde à refaire
L'incident est clos : l'univers reste ouvert... le mal n'est plus sous couvert
Il est temps que l'on cesse de prendre un épiphénomène pour le sel de la Terre.
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