Partager la publication "[Dossier] 20 introductions de films inoubliables"
L’important est de savoir captiver le spectateur dès les premières secondes. Un précepte que beaucoup de grands réalisateurs ont compris. Car le début d’un film, sa toute première séquence, c’est primordial. Au fond, si on s’ennuie déjà au début, c’est mal barré alors que si on est d’emblée pris à la gorge, c’est une toute autre histoire. Même si une excellente intro prend la forme d’un défi que le réalisateur se pose à lui-même concernant la suite du récit, qui doit bien sûr se montrer à la hauteur. Quoi qu’il en soit, voici donc 20 introductions de films totalement mythiques. Il en manque probablement mais celles-ci ont marqué l’histoire du septième-art, c’est certain !
Les Fils de l’Homme (Alfonso Cuarón, 2006)
Clive Owen entre dans un bar, commande un café, ressort et marche dans la rue. Soudain, le bar explose… Dès lors, impossible de décrocher. Exemplaire !
Conan le Barbare (John Milius, 1982)
« Ce qui ne te tue pas te rends plus fort ». Nietzsche ouvre les hostilités sur la musique galvanisante à souhait de Basil Pouledouris, alors qu’à l’image se façonne la légendaire épée du futur héros… La puissance à l’état pur. On sait dès lors, avant même d’avoir vu Schwarzenegger ou une quelconque séquence guerrière, que le film ne va pas du tout plaisanter.
Reservoir Dogs (Quentin Tarantino, 1992)
Une mythique discussion entre gangsters dans un dîner de la banlieue proche de Los Angeles au sujet de Madonna et de l’utilité ou non de filer un pourboire. Culte de chez culte ! Et on ne parle même pas du générique qui suit.
Apocalypse Now (Francis Ford Coppola, 1979)
Les Doors, le napalm qui embrasse la jungle vietnamienne, Martin Sheen… La folie guette alors que Coppola livre sa vision poétique, impitoyable, brutale et sauvage de la guerre, ici filmée comme jamais auparavant…
Les Dents de la Mer (Steven Spielberg, 1976)
Cette scène a défini à elle-seule un modèle encore d’actualité aujourd’hui. La première victime du requin. Une référence absolue. Et Spielberg inventa le blockbuster…
Les Affranchis (Martin Scorsese, 1990)
« Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être un gangster. »L’une des meilleures utilisations de la voix Off du cinéma. Tout simplement. Le décors est posé, les enjeux aussi d’une certaine façon et là encore, impossible de décrocher… Notez qu’on aurait aussi pu choisir celle de Casino, tout aussi impressionnante.
The Dark Knight (Christopher Nolan, 2008)
Sans aucun doute l’une des meilleures scènes de braquage de l’histoire du cinéma et du même coup l’une des présentations de personnages (ici le Joker) les plus puissantes.
Halloween (John Carpenter, 1979)
Le premier meurtre de Michael Myers alors qu’il n’est qu’un enfant. Le tout en vue subjective, histoire de bien nous immerger dans une horreur sourde et sans compromis. Combien de films peuvent se targuer d’être terrifiants dès les premières secondes ?
Shaun Of The Dead (Edgar Wright, 2005)
La force de cet échange entre Shaun et sa copine, dans un pub, est, qu’en quelques minutes, elle nous incite à nous attacher à des personnages que l’on connaît pourtant à peine. Aucun zombie n’a encore pointé le bout de son nez mais c’est suffisant pour nous donner envie d’en voir plus. Juste pour traîner un peu plus longtemps avec Shaun.
L’Armée des Morts (Zack Snyder, 2004)
Il serait presque tentant d’affirmer que Snyder n’a depuis plus rien réalisé d’aussi puissant que cette introduction sanglante et virtuose.
Inglourious Basterds (Quentin Tarantino, 2009)
Christoph Waltz se présente à nous face à Denis Ménochet. L’une des plus grandes scènes de la filmographie de Tarantino. À tel point que parfois, le film dans son intégralité, a du mal à se montrer à la hauteur de cette introduction si parfaite.
Le Parrain (Francis Ford Coppola, 1972)
Don Corleone fait face à ses sujets dans cette introduction légendaire qui parvient, en quelques minutes, à faire de lui l’un des personnages les plus emblématiques et intimidants du cinéma.
Là-Haut (Pete Docter, 2009)
La fameuse séquence du flash-back… Peut-être ce que Pixar a accompli de plus beau. Et on parle quand même de Pixar hein !
Scream (Wes Craven, 1997)
« Quel est ton film d’horreur préféré ? » Culte ! Là encore, aucune scène du film n’arrivera à surpasser celle-ci.
Les Aventuriers de l’Arche Perdue (Steven Spielberg, 1981)
La plus célèbre scène du cinéma d’aventure. Tout simplement. Souvent copiée, jamais égalée.
Pulp Fiction (Quentin Tarantino, 1994)
Le braquage, ou plutôt l’avant-braquage. Tim Roth et Amanda Plummer dans l’une des grandes scènes du film. Celle qui donne le La ! Un pur exemple du génie de dialoguiste de Tarantino.
2001, L’Odyssée de l’Espace (Stanley Kubrick, 1968)
Le soleil se lève… Ainsi parlait Zaratoushtra de Richard Strauss résonne pour rythmer les balbutiements d’une humanité primitive… Légendaire !
Lord of War (Andrew Niccol, 2006)
Andrew Niccol sait entrer dans le vif du sujet en suivant le chemin d’une balle. D’une puissance incroyable !
Shining (Stanley Kubrick, 1980)
Le 5ème mouvement de la Symphonie Fantastique de Berlioz retentit alors que la famille Torrance progresse sur une petite route en direction de l’Hôtel Overlook. Même si on ne sait rien de ce qui se trame, on est déjà happé par ce qui se déroule à l’écran…
Boogie Nights (Paul Thomas Anderson, 1998)
Un plan-séquence inoubliable sur fond de musique disco. La grande épopée de Paul Thomas Anderson sur l’âge d’or du porno dans la San Fernando Valley peut débuter…
@ Gilles Rolland