Outre les causes habituellement admises, il semblerait que plusieurs facteurs liés à nos modes de vie actuels soient à considérer :
- les déséquilibres bio-chimiques, hormonaux dus à l’alimentation, à la prise de médicaments
- la pression sociale et/ou professionnelle
- le stress psycho-social et environnemental
- l’épuisement, l’accélération du rythme de la vie
- être décentré par rapport à sa nature profonde et à la Nature
- la difficulté à entrer en relation avec l’autre/les autres
- la précarité des systèmes à tous niveaux
- l’immédiateté, la « liquidité », l’ « éphémèréité »
- le manque de sens, de projection dans un futur stable
- l’impossibilité de vivre des valeurs de long terme (engagement, fidélité, loyauté)
- l’absence de « temps » pour soi, l’impossibilité de respecter son rythme
- le sentiment de ne plus rien contrôler
- la compétition et la comparaison, l’évaluation permanente intérieure comme extérieure la pression au dépassement de soi, l’injonction au bonheur, à la perfection
Finalement, l’urgent tend à prendre le pas sur l’important. Dans une société qui s’accélère à tous niveaux, lorsque l’on est en surchauffe, alors notre organisme s’arrange pour « débrancher » ou « péter les plombs ». Le « trop » finit par tomber dans le « vide », de soi.
On se déconnecte de soi-même pour survivre, paradoxalement.
Pour aller plus loin, je vous propose de télécharger sur le même thème l’ouvrage de : De la dépression au gout du bonheur de Roubeix Hélène