La dépression prend des allures épidémiques en effet. A tel point que l’OMS la considère aujourd’hui comme la première cause d’incapacité dans le monde avec plus de 300 millions de personnes concernées et une augmentation de plus de 18% …
Outre les causes habituellement admises, il semblerait que plusieurs facteurs liés à nos modes de vie actuels soient à considérer :
- La pression sociale et/ou professionnelle.
- Le stress psycho-social et environnemental.
- L’épuisement, l’accélération du rythme de la vie.
- Le déphasage par rapport à sa nature profonde et à la Nature.
- La difficulté à entrer en relation avec l’autre/les autres.
- La précarité des systèmes à tous niveaux.
- L’immédiateté, la « liquidité », l’ « éphémérité ».
- Le manque de sens, de projection dans un futur stable.
- L’impossibilité de vivre des valeurs de long terme (engagement, fidélité, loyauté).
- L’absence de « temps » pour soi, l’impossibilité de respecter son rythme.
- Le sentiment de ne plus rien contrôler.
- La compétition et la comparaison, l’évaluation permanente intérieure comme extérieure.
- La pression au dépassement de soi, l’injonction au bonheur, à la perfection.
- Les déséquilibres bio-chimiques, hormonaux dus à l’alimentation, à la prise de médicaments.
Finalement, l’urgent tend à prendre le pas sur l’important. Dans une société qui s’accélère à tous niveaux, lorsque l’on est en surchauffe, alors notre organisme s’arrange pour « débrancher » ou « péter les plombs ». Le « trop » finit par tomber dans le « vide », de soi.
En un mot : On se déconnecte de soi-même pour survivre, paradoxalement.
Pour aller plus loin je vous propose à télécharger ces 2 ouvrages (En PDF)
2- La dépression – En savoir plus pour s’en sortir (un guide collectif de l’Inpes)