Le DRM (Digital Right Management ou protection anti copie), technique utilisée par les boutiques de vente de musique et de vidéos en ligne pour garantir que le contenu téléchargé ne pourra être utilisé de manière totalement libre.
Par exemple, le site Fnacmusic.com vous permet, contre paiement d'un album musical de :
L'écouter autant de fois que vous le voulezLe transférer cinq fois vers un baladeur WMA sécurisé
Le graver sept fois sur CD-R ou CD-RW.
Si l'on peut comprendre que les ayants-droits (les artistes, les maisons de disques, etc.) souhaitent protéger leurs droits et la rémunération de leur travail, les limitations induites par le DRM sont vécues par le consommateur comme une atteinte à sa liberté d'utiliser comme bon lui semble ce qu'il a acheté.
L'image des artistes, des labels musicaux et de l'ensemble de l'industrie musicale s'en trouve détériorée, avec l'impression qu'à le consommateur d'être une vache à lait !
Aussi, on voit de plus en plus d'acteurs majeurs du marché de la musique en ligne avancer vers des solutions de téléchargement de musique sans DRM : Apple et EMI prévoient de vendre sur iTune des titres sans DRM à 1,39 $ (au lieu de 0,99$ avec DRM), Microsoft négocie avec EMI et d'autres labels pour vendre sur le Zune Marketplace, Amazon vient juste d'annoncer qu'il va lancer un site de vente de musique en ligne sans DRM d'ici la fin 2007.
Il semble aujourd'hui que l'ensemble de ces initiatives entre label et sites de vente en ligne soient aujourd'hui liées à la volonté d'EMI de reprendre des parts de marché vis à vis de Sony-BMG et de Universal.
Espérons que les autres majors suivront car cela va dans le sens du consommateur et donc de la croissance de la vente de musique en ligne.
Plus d'informations : EMI en termine avec les DRM avec l’aide d’Apple,