Chaque premier dimanche du mois de Novembre, c’est la même procession en bas de chez Michel. Des centaines de milliers de gens qui marchent dans sa rue, en parlant des dizaines de langues et de dialectes différents. Tous à la queue pour rejoindre le stade du village et emprunter le gigantesque escalator de cent mètres de large qui disparait dans l’immense complexe de gratte-ciel. Accoudé à sa fenêtre à l’heure du déjeuner, buvant son café, Michel les regarde passer et disparaitre vers le nirvana du hard discount installé aux dix derniers étages.