Il y a quelques semaines la troisième édition du festival Lollapalooza Paris a eu lieu à l'Hippodrome de Longchamp. Pendant deux jours et pour notre plus grand bonheur, on a pu y admirer du beau monde sur les différentes scènes dressées pour l'occasion. Festival oblige, on a découvert ou redécouvert pas mal d'artistes de la prog', toujours dans la joie et la bonne humeur ! Retour sur ces deux jours bien animés.
Pour moi le premier jour a commencé fort avec un concert de Skip The Use. Le groupe français s'est produit sur l'Alternative Stage et dès les premiers instants Mat Bastard et ses acolytes ont su comment mettre le public dans tous ses états grâce à leur énergie communicative, et en moins de temps qu'il en faut pour le dire l'ambiance était à son comble parmi les festivaliers ! Ils ont enchaîné les tubes tels que Ghost ou The Story of Gods and Men et ont aussi fait découvrir de nouveaux titres au public qui les ont accueillis avec enthousiasme. Ensuite direction la scène électro, la Perry's Stage, pour écouter le set de 4B & Aazar qui a très vite fait monter la température. La foule s'est montrée super réceptive à l'énergie des deux DJ et tout le monde a passé un excellent moment, sur scène comme dans le public. Si vous voulez jeter un œil à leur tracklist vous pouvez d'ailleurs la retrouver ici !
La Perry's Stage est scène devant laquelle j'ai passé le plus de temps durant ce premier jour : les sets valaient vraiment le détour et j'ai pu y faire de chouettes découvertes avec Kayzo et Getter mais également y assister à une bonne partie du show de Kungs, un DJ qu'on ne présente plus ! Mais lors d'un détour vers la scène Radar réservée aux talents du rap FR j'ai découvert un autre artiste qui m'a particulièrement marquée, le rappeur Jok'Air dont vous pouvez découvrir le dernier clip ici. Il n'a eu aucun mal à séduire grâce à sa facilité à communiquer avec le public et à le divertir, ce qui a permis à tout le monde de passer un très bon moment et de profiter de son concert. Jok'Air a sans aucun doute gagné plusieurs nouveaux fans ce jour-là ! Je suis ensuite passée par le concert plus que convaincant de la chanteuse folk Tash Sultana, par le show d'Orelsan qui était sympa mais un poil mou puis par l'Alternative Stage où se produisait le fondateur du festival Lollapalooza aka Peter Farrell qui était accompagné de son Kind Heaven Orchestra. La journée s'est achevée par le passage de Twenty One Pilots sur la Main Stage 1. Les fans étaient au rendez-vous pour leur réserver un accueil digne de ce nom et le duo le leur a bien rendu en livrant une excellente performance qui a clôt parfaitement la journée !
Pour ce deuxième et dernier jour de festival je suis arrivée pendant le concert de Shame, un quatuor anglais qui ne cesse de faire parler de lui depuis la sortie de son premier album en 2018, Songs of Praise. Comme à leur habitude les quatre compères ont mis toute leur fougue et leur énergie dans une performance à couper le souffle ! C'est ensuite au concert de Roméo Elvis que je me suis rendue. Je ne connaissais que très peu l'univers du rappeur belge mais en le voyant sur scène j'ai été totalement conquise : passionné, l'interprète de Soleil est vraiment parvenu à emporter le public dans son univers en se donnant à fond sur scène. Après cela rendez-vous à la Main Stage 2 pour assister au show d'une figure du reggaeton, Bad Bunny. Celui à qui l'on doit dès tubes comme Te Bote, Mia, Callaita ou encore I Like It était l'un des artistes les plus attendus de la journée et il s'est montré largement à la hauteur des attentes des festivaliers ! Autre concert particulièrement animé de la journée : le show du trio de hop hop Migos a fait bouger la foule au rythme de titres catchy et connus de tous ou presque tels que Bad and Boujee et What The Price.
Arrive ensuite la performance que j'attendais impatiemment et qui a fini mon week-end de festival en beauté : les Strokes, que l'on n'avait pas eu l'occasion de voir en concert dans l'hexagone depuis la sortie de leur opus Angles en 20 11. Pendant plus d'une heure les cinq Américains ont enchaîné les morceaux devant un public surexcité scandant les paroles de tous les tubes du groupe. Julian, Albert, Nick, Fabrizio et Nikolai ont joué des titres phares de leur répertoire comme Reptilia, Hard To Explain, New York City Cops ou encore You Only Live Once. Leur performance s'est ponctuée de quelques problèmes techniques qui n'ont cependant pas entaché la bonne humeur générale et s'est achevée sur deux titres issus de leur premier album, Is This It, dont le morceau éponyme et l'énergique Last Nite ont terminé le set en beauté. Pour leur unique date en France les Strokes ont vraiment mis les petits plats dans les grands et c'est avec des étoiles dans les yeux que les fans sont repartis de ce concert qu'ils ne sont pas prêts d'oublier. Espérons qu'un nouvel opus soit prochainement en route pour le groupe ! En attendant retrouvez ci-dessous l'excellent Threat of Joy extrait de leur dernier EP en date Future Present Past sorti en 2016 :