Poing poing poing poing... Voilà mon ressenti après la lecture de Soif, le dernier roman d'Amélie Nothomb. Depuis une quinzaine d'années, mon petit rituel de fin d'été est la découverte du nouveau Nothomb. Une tradition à laquelle je ne peux déroger !
Dès sa sortie en librairie, je me suis littéralement jetée sur Soif. Mademoiselle Nothomb est ma petite chouchoute, celle dont j'aime tous les livres, même si clairement ils ne se valent pas. C'est l'équivalent de Thom Yorke en littérature. Je manque totalement d'objectivité à son égard tant j'aime son style, sa plume, sa folie, ses histoires et ses personnages.
L'auteure belge l'a présenté comme " le roman de sa vie" tandis que son éditrice a parlé de " choc ". Le livre se concentre sur la vie de Jésus, "la passion du Christ". Tout un programme... À côté duquel je suis totalement passée. Tout le monde semble crier au génie mais je n'ai absolument pas adhéré au délire. Pour la première fois dans l'histoire d'un Nothomb, j'ai pesté, j'ai soufflé et je me suis ennuyée. Moi qui d'ordinaire les dévore en quelques heures, j'ai "traîné" celui-là pendant plusieurs jours, totalement déçue.
Certes, le livre est très bien écrit et je salue l'audace de l'auteure de raconter les dernières heures du Christ. Mais pas pour moi. Je serai vraiment curieuse d'avoir votre ressenti. Parce que finalement, je n'ai pas grand-chose à en dire. Je déteste critiquer une œuvre littéraire, encore plus quand il s'agit d'une de mes auteures préférées. Je comprends l'engouement suscité par ce roman. Mais je suis restée au bord de la route et pas une seule seconde mon avis n'a changé.